Canon d'autel
Ensemble de 3 canons d'autel
Occitanie ; 65 ; Saint-Sever-de-Rustan ; ancienne abbatiale bénédictine actuellement église paroissiale Saint-Pierre
65397
Ancienne abbatiale bénédictine actuellement église paroissiale Saint-Pierre
IA65010327
En village
Sacristie
Estampe ; sculpture
Triple
Bois (en plusieurs éléments) : taillé ; ajouré ; doré à la feuille ; sur apprêt ; papier ; verre transparent ; carton
Cet ensemble composé de trois canons d'autel est présenté à la sacristie : le canon central est plus large que les latéraux est redivisé en trois par des baguettes verticales. Chacun des trois possède un cadre sculpté surmonté d'un fronton ajouré, dorés à la feuille sur apprêt et contenant des estampes colorées protégées par une vitre.
Architecture ; colonne torse ; colonne cannelée ; entablement ; tenture ; pavillon ; lambrequin ; médaillon ; cartouche rocaille ; rinceau ; Christ en croix ; ange ; angelot ; les Docteurs de l'Eglise ; saint Augustin d'Hippone ; saint Grégoire le Grand ; saint Jérôme docteur ; saint Ambroise de Milan ; Moïse (?) ; prêtre ; temple ; sacrifice d'Abraham ; Annonciation ; Lavement des pieds ; Cène ; Jardin des oliviers ; Jésus devant Pilate ; Couronnement d'épines ; Montée au Calvaire ; Pèlerins d'Emmaüs ; agneau mystique ; instruments de la Passion ; saint Jean ; aigle
Les encadrements de bois doré présentent un décor sculpté de rinceaux et motifs rocaille. Les gravures coloriées sont ornées de scènes religieuses encadrant les zones de textes, imprimées sur un fond de tentures drapées à franges retenues par des anges dans un décor architecturé de colonnes torses soutenant des entablements. Le canon du milieu présente, en partie centrale, la Crucifixion figurée sous une tente à lambrequins soutenue par des anges, surmontant l’agneau mystique et les instruments de la Passion. Les gravures de droite et de gauche du canon central montrent un décor d’architecture et de guirlandes végétales dans lequel sont accrochés des médaillons rocaille montrant le grand prêtre, Moïse, le sacrifice d’Abraham et des scènes de la Passion : Jardin des oliviers, Couronnement d’épines, Flagellation et chute dans la montée au Calvaire. En partie basse, les Docteurs de l’Église encadrent deux médaillons ovales illustrés par la Cène et l’épisode des pèlerins d'Emmaüs.£Les deux cadres latéraux reprennent le même décor de tenture portant les textes imprimés, dans un cadre architecturé de colonnes torses lisses et cannelées au tiers inférieur, décorées de guirlandes fleuries, terminées par un chapiteau corinthien soutenant un entablement. Sous l’architrave est suspendu un médaillon dont le premier représente l’Annonciation et le second la comparution devant Pilate. En partie basse, le premier canon montre saint Jean l’Évangéliste, la tête tourné vers son texte, le second est illustré par l’épisode du Lavement des pieds.
La = 79 cm ; h = 70 cm ; p = 3,5 cm (cadre central) ; la = 32,5 cm ; h = 57,5 cm ; p = 3 cm (cadres latéraux)
Mauvais état
Un verre est fendu et il y a des manques et parties détachées du cadre. Les cartons à l'arrière des estampes ont été remplacés récemment par des plaques modernes.
Inscription ; inscription concernant l'auteur ; inscription concernant le fabricant ; inscription concernant le lieu d'exécution
Inscription : canon de la messe ; inscription concernant l'auteur ; inscription concernant le fabricant ; inscription concernant le lieu d'exécution : Charpentier, au coq
2e quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle
Entre 1739 et 1760
Le graveur-marchand dont le nom figure au bas de la gravure du grand canon peut être identifié à Étienne Charpentier qui s'installe comme marchand d'estampes à Paris en 1736. Il tient boutique rue Saint-Jacques, à l'enseigne du Coq, à partir de 1739, et cesse son activité en 1760. Cet ensemble peut donc être daté du deuxième quart ou du commencement du troisième quart du 18e siècle, période d'importants aménagements mobiliers du monastère et de son église (création des stalles, installation de l'actuelle sacristie...). Ces canons d'autel sont vraisemblablement ceux décrits dans l'inventaire de l'abbaye en 1791 : "Un té-igitur complet en cadre doré et en glace, très propre". Cette œuvre a été inscrite Monument historique au titre des objets par arrêté du 17 décembre 1986.
Propriété de la commune
1986/12/17 ; inscrit au titre objet
Dossier individuel
Canon d'autel
2015
2015
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47