Retable Notre-Dame d'Espérance

Dénomination de l'objet

Autel ; retable

Titre courant

Retable Notre-Dame d'Espérance

Localisation

Occitanie ; Pyrénées-Orientales (66) ; Arles-sur-Tech ; église paroissiale Saint-Sauveur

Numéro INSEE de la commune

66009

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pyrénées-Orientales

Canton

Le Canigou

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Sauveur

Référence Mérimée de l'édifice

IA66004792

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Chapelle Notre-Dame d'Espérance (2e chapelle sud)

Catégorie technique

Menuiserie ; sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : peint, doré, faux marbre ; plâtre: peint ; pierre

Description matérielle

Retable en forme de portique à 3 niches à statues séparées par des colonnes renflées à décor végétal et chapiteaux corinthiens. Entablement à la partie centrale cintrée. Haut fronton à ornement végétal et coquilles accueillant 5 statues plus anciennes (notice distincte IM66002966). Haut soubassement et gradins à rubans et décor végétal, têtes d'anges sur les socles des colonnes centrales. Repeints : faux-marbre, et fonds des niches. Statues : au centre Notre-Dame d'Espérance (ancre ; rayons lumineux en métal doré), à droite peut-être sainte Thérèse d'Avila, à gauche peut-être sainte Barbe. Pierre d'autel en 2 pierres (disjointes), et autel en maçonnerie peinte. Polychromie : Utilisation de couches translucides colorées. Surfaces planes peintes avec effet faux marbre.

Dimensions normalisées

H = 30 Hauteur approximative.

Inscription

Date sculptée

Précisions sur l'inscription

Centre des gradins : 1749.

Siècle de création

Milieu 18e siècle

Année de création

1749

Description historique

Retable du milieu du 18e siècle, daté de 1749. Les statuettes d'anges du fronton, semblent dater du 16e siècle (fiche n° IM66002966). Le tabernacle et la table d'autel sont récents. La Vierge du fronton date probablement du 14e siècle. Bruno Tollon met ce retable sous l'invocation de saint Rose de Lima. Cependant, actuellement aucune statue de saint Rose de Lima n'apparaît dans le retable. Stylistiquement, il appartient à une nouvelle vague de retables en vogue en Vallespir et Cerdagne dans la seconde moitié du siècle dans le style rococo : on allège les dorures au profit de couleurs plus douces ou de faux-marbres, avec une utilisation de lambris qui allègent les compositions. Dans la même église, Bruno Tollon attribue le retable de saint François-de-Paule à la même main, et classe dans le même groupe le retable du Christ (1751) et celui de saint Eloi.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier avec sous-dossier

Partie constituante

Statue ; statue ; statue

Références des parties constituantes étudiées

IM66002990 ; IM66002967 ; IM66002966

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2018

Date de rédaction de la notice

2018