Ensemble de 3 statues : Vierge à l'Enfant, saint Pierre, Dagobert

Désignation

Dénomination de l'objet

Statue (3)

Titre courant

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Wissembourg ; avenue de la Sous-Préfecture ; église Saint-Pierre et Saint-Paul

Numéro INSEE de la commune

67544

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Wissembourg

Adresse de l'édifice

Sous-Préfecture (avenue de la)

Nom de l'édifice

Église Saint-Pierre et Saint-Paul

Référence Mérimée de l'édifice

IA67008036

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Sous la tribune d'orgue

Description

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Grès

Description matérielle

Les 3 statues sont placées sur des colonnes, adossées aux piles de la tribune. Celle de Dagobert est surmontée d'un dais à pinacle. Les statues de la Vierge et de saint Pierre sont en grès, d'un rose soutenu, assez uniforme, celle de Dagobert est d'un grès d'une tonalité plutôt jaune. La Vierge est debout, l'Enfant sur son bras gauche ; sa main droite levée, est cassée. Dagobert, au centre, porte la maquette de l'église. Il est couronné, vêtu d'une tunique et d'un manteau. Saint Pierre, debout, tient un livre et une clé.

Indexation iconographique normalisée

Vierge à l'Enfant ; Dagobert ; saint Pierre

Dimensions normalisées

150 H (Hauteur approximative)

Précisions sur l'état de conservation

Nombreuses restaurations.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Martin Georges (sculpteur, restaurateur)

Siècle de création

Limite 13e siècle 14e siècle (?)

Description historique

Ces statues ornaient primitivement le jubé (de la fin du 13e ou du début du 14e siècle) qui séparait la nef du transept. Il fut supprimé en 1811. Son matériau servit, en 1819, au surhaussement du sol de l'église. Lors de travaux, vers 1862, des statues furent découvertes par J. Ohleyer, sous un des autels secondaires. L'architecte Morin rapportait en 1863 que les sculptures trouvées dans les déblais avaient des vêtements polychromes avec des losanges dorés cantonnés de palmettes trilobées. Ces traces de polychromie se voient effectivement sur des photographies anciennes, mais ont complètement disparu aujourd'hui. Les statues ont été restaurées en 1870, par Georges Martin, sculpteur de Wissembourg. L'Enfant (à l'exception d'un avant-bras) est refait, ainsi que les têtes de Dagobert et de saint Pierre. La maquette, retrouvée dans les décombres, a été restaurée (?) et remise en place dans les mains également restaurées. Les attributs de saint Pierre sont probablement refaits. Kraus signalait une 4e statue (saint Louis ?) du même ensemble, qui se trouvait vers la fin du 19e siècle dans le cloître. Cette statue est peut-être à identifier avec une de celles du musée. W. Kleiminger date la Vierge à l'Enfant vers 1300 et il la rapproche de l'Eglise sculptée sur le tympan de la Crucifixion de la cathédrale de Strasbourg. Les supports des statues datent de la restauration de 1870-1872, par G. Martin, mais dans celui du milieu est remployé un fragment ancien qui pourrait provenir du jubé.