Autel ; gradin d'autel ; tabernacle ; statue (2) ; chandelier d'autel (6)
Maître-autel
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Neewiller-près-Lauterbourg ; rue de l'Eglise ; église paroissiale Saint-Michel
67315
Anciennement région de : Alsace
Lauterbourg
Eglise (rue de l')
Église paroissiale Saint-Michel
IA67008856
En village
Menuiserie ; sculpture ; peinture ; bronze d'art
Bois : peint, polychrome, doré, argenté ; bronze : doré
Autel isolé dont le tombeau, orné d'un sacré Coeur en bas-relief doré, est adossé à un soubassement débordant du gradin. Celui-ci porte le tabernacle, les chandeliers et, de part et d'autre, des tronçons de colonne sur lesquels sont placées des statues d'anges orants en bois polychrome, argenté et doré. Le tabernacle est orné de guirlandes végétales et d'acanthes rapportées, sa porte est sculptée en bas-relief de l'agneau sur le livre et sur la corniche est rapporté un élément sculpté en demi-relief composé de deux angelots dorés sur des nuées argentées. Les chandeliers en bronze doré et ciselé reposent sur trois pieds vissés, leur décor se résume à des godrons sur la tige, des feuilles sur le noeud des oves rapportées et des grecques sur la base dont les trois grandes faces présentent en outre un oeil de Jéhovah rapporté. Un Christ en croix est placé sur le tabernacle (sous-dossier).
Agneau sur le livre aux 7 sceaux, anges orants, angelots, sacré Coeur.
H = 94 ; Hauteur du tombeau ; hauteur du tabernacle : h = 100 ; hauteur des anges sans le socle : h = 98 ; chandeliers : h = 90.
2e quart 19e siècle (?)
Le tabernacle de cet autel entre dans une typologie apparue dans les années 80 du 18e siècle mais qui perdura sans doute jusqu'au milieu du 19e siècle. Il est difficile de savoir s'il a été récupéré sur un autel de la fin du 18e siècle ou s'il formait un ensemble avec un nouvel autel qui aurait été mis en place après la reconstruction de l'église. Dans le premier cas, il paraîtrait étonnant qu'il provienne d'un ancien maître-autel de l'église ; effectivement si l'on en croit les travaux historiques, de nouveaux autels furent installés dans l'ancienne église en 1746, un autre renouvellement, une quarantaine d'années plus tard à peine, serait surprenant dans une église aussi modeste. Pour le restant de l'autel, aucun doute n'est possible, il est postérieur à la reconstruction de l'église entamée en 1829. La peinture et la dorure actuelles datent probablement de la remise en peinture qu'effectua Raymond Jaeg de Strasbourg en 1929 (A.D. 67, 2 G 315/2). Les chandeliers d'autel et les statues des anges orants remontent quant à eux certainement au 2e quart du 19e siècle ; d'après la chronique du curé de l'époque (A.D. 67, 2 G 315/1), ces derniers furent remis en place en février 1874, après leur restauration par Feuerstein de Barr (les frais de 100 francs furent pris en charge par la veuve du cantonnier Fritz).
Propriété d'une association diocésaine (?)
Dossier avec sous-dossier
Croix
IM67011749
1999
2001