Peinture monumentale (3)
Ensemble de 3 peintures monumentales : sainte Odile, saint évêque (Arbogast ?), saint Antoine de Padoue
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Neewiller-près-Lauterbourg ; rue de l'Eglise ; église paroissiale Saint-Michel
67315
Anciennement région de : Alsace
Lauterbourg
Eglise (rue de l')
Église paroissiale Saint-Michel
IA67008856
En village
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile, marouflé
Les peintures de sainte Odile et du saint évêque sur fond doré uni se trouvent au-dessus des autels secondaires, sur une toile de découpe sinueuse, suivant la forme des personnages, marouflée dans un cadre stuqué. La peinture a été poursuivie autour de la toile, à l'intérieur du cadre. Le plafond de la nef présente une plus grande scène peinte sur plusieurs pièces de toile marouflées dans un cadre polygonal. Aucune signature n'a été vue depuis le sol.
Sainte Odile d'Alsace ; saint Arbogast de Strasbourg ; miracle de la jambe coupée, Vierge à l'Enfant, évêque, ange
Sainte Odile, saint évêque (Arbogast ?), saint Antoine debout près d'un autel sur lequel est assise la Vierge portant l'Enfant. Il lui montre un jeune garçon assis sur le sol, les yeux bandés, des cannes à ses côtés, maintenu par une femme agenouillée ; cinq personnages dont un évêque et des anges, assis dans les nuées assistent à la scène (le Miracle de la guérison de la jambe coupée par l'intercession de saint Antoine de Padoue auprès de la Vierge à l'Enfant).
Dimensions non prises.
Alsace, 67, Strasbourg (?)
Limite 19e siècle 20e siècle
Evoquant la restauration de deux 'peintures de plafond' représentant respectivement 'saint Antoine secourant les infirmes' et 'N. S. comme roi de l'Univers' en 1929 dans sa chronique manuscrite (A.D. 67, 2 G 315/2), le curé Antz indique qu'elles furent exécutées par le père du peintre-décorateur d'églises Charles Jaeg. Il pourrait s'agir plus vraisemblablement de Charles Jaeg lui-même ou de son frère car on ne dispose pas à ce jour de mention de leur père peintre. La peinture ornant actuellement le plafond de la nef pourrait être identifiée à l'une de celles que mentionne le curé Antz et dater ainsi de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. Il n'est pas certain qu'elle formait dès l'origine un ensemble avec les deux plus petites qui pourraient néanmoins lui être contemporaines. Quoiqu'il en soit, la grande scène est à rapprocher de peintures qui se trouvent dans la chapelle Saint-Antoine située dans le village, avec lesquelles elle aurait pu former un ensemble car ces dernières illustrent également des épisodes de la vie de saint Antoine (aucune signature n'a été vue). Le cas échéant cet ensemble daterait certainement à peu près de la reconstruction de la chapelle, en 1887, et la toile peinte, redécoupée, ornant actuellement le plafond de l'église paroissiale, aurait pu y être transférée, assez rapidement, sinon comment expliquer le fait que le curé Antz, en exercice à Neewiller dès 1916 ne dise mot de ce déplacement ? La peinture représentant saint Antoine de Padoue et le miracle de la guérison de la jambe coupée reprend une composition également utilisée pour un tableau peints par G. Meier en 1932 pour l'église de Burnhaupt-le-Bas, à l'exception près que le personnage principal y est sainte Odile et non saint Antoine. L'église de Burnhaupt conserve par ailleurs un tableau illustrant le Sermon de saint Antoine de Padoue aux poissons dont le modèle est le même que celui de la peinture représentant le même thème dans la chapelle Saint-Antoine de Neewiller. L'emplacement inhabituel des peintures représentant sainte Odile et probablement saint Arbogast pourrait plaider pour leur déplacement et il ne faut pas exclure qu'elles proviennent également de la chapelle de pèlerinage, auquel cas elles auraient effectivement pu être acquises en même temps que les autres. Peut-être toutes ces toiles étaient-elles à l'origine fixées sur des châssis.
Propriété d'une association diocésaine (?)
Dossier individuel
1999
2001