Ensemble de 4 couronnes mortuaires

Désignation

Dénomination de l'objet

Couronne mortuaire (4)

Titre courant

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Goersdorf ; rue Principale ; église des Rois mages, temple

Numéro INSEE de la commune

67160

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Woerth

Lieu-dit

Mitschdorf

Adresse de l'édifice

Principale (rue)

Nom de l'édifice

Église des Rois mages, temple

Référence Mérimée de l'édifice

IA67008436

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

1er étage de la tour

Description

Matériaux et techniques d'interventions

Verre ; bois ; métal : fil ; textile : découpé ; papier : découpé ; perle

Description matérielle

Quatre boîtes vitrées à armatures de bois (une à montants tournés), de forme octogonale ou hexagonale, renferment des couronnes à porter sur la tête, sur armature de métal, avec un décor floral en papier et tissu découpé, perles, papiers imprimés de sentences.

Dimensions normalisées

H = 30 ; h = 40

Précisions sur l'état de conservation

Une des boîtes vitrées a disparu.

Inscription

Date ; épitaphe ; inscription (allemand)

Précisions sur l'inscription

Inscriptions en allemand de sentences religieuses.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

auteur inconnu

Siècle de création

2e moitié 19e siècle

Année de création

1866

Description historique

Ces couronnes mortuaires datant de la 2e moitié du 19e siècle sont aujourd'hui d'une extrême rareté. Elles étaient placées au-dessus de la chaire pastorale (ou du banc pastoral), après la cérémonie de l'enterrement et rappelaient la mémoire d'un jeune du village, généralement encore célibataire. L'une d'elle dédiée à Friedrich Preiss est datée 1866. C'est une coutume protestante qui a disparu au début du 20e siècle. Les couronnes de Mitschdorf ont été publiées dans un article de A. Pfleger en 1937, elles étaient déjà alors les derniers témoins de cette coutume (à cette époque on en comptait cinq). Elles ont été reléguées au 1er étage de la tour, en mauvais état et devraient faire l'objet d'une restauration et d'une mise en valeur, vu l'importance du témoignage qu'elles apportent.