Ostensoir
Ostensoir
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Wissembourg ; avenue de la Sous-Préfecture ; église Saint-Pierre et Saint-Paul
67544
Anciennement région de : Alsace
Wissembourg
Sous-Préfecture (avenue de la)
Église Saint-Pierre et Saint-Paul
IA67008036
En ville
Orfèvrerie ; bronze d'art
Cuivre : doré ; cuivre : argenté ; laiton : doré
Ostensoir dont le pied et la tige portent un décor repoussé et ciselé. En gros de section ovoïde, le pied présente une bordure en accolades du fait des côtes pincées séparant ses 4 faces. Celles-ci sont ornées de motifs en C agrémentés de fleurs et de rocailles, constituant des réserves où figurent les symboles eucharistiques du pampre (dans les réserves larges) et du blé (dans les réserves étroites). Au-dessus d'une bague ornée de roses et surmontée d'une frise de rocailles, le noeud présente également des côtes pincées mais ses faces ne sont décorées que de cartouches rocailles vides. Des feuilles argentées estampées qui coiffent le noeud, émerge une gerbe de blé et de roseau en laiton (?) doré repoussé et découpé se déployant vers la gloire. Cette dernière se compose de nuées en cuivre argenté repoussé, repercé et ciselé dans lesquelles sont répétés les symboles eucharistiques (blé et pampre) et d'un fond en laiton ou en cuivre doré au bord duquel se découpent les rayons. L'ensemble est sommé d'une croix fleuronnée à la base de laquelle est appliqué un angelot en bronze fondu, doré et ciselé.
Angelot, symboles eucharistiques (blé, pampre, roseau).
H = 66,5
Un élément de décor rapporté sur la croix sommitale manque (un trou subsiste), la lunule a été refaite.
Alsace, 67, Strasbourg (?)
4e quart 18e siècle
L'opposition entre la gloire, proche de celle d'ostensoirs alsaciens de la 1ère moitié du 19e siècle, et l'ensemble du pied et de la tige, reprenant quant à lui des formes et un décor que l'on trouve dans la région à partir du milieu du 18e siècle, ne témoigne pas d'une restauration effectuée sur cet objet mais bien d'une exécution à situer pendant une période de transition à savoir la fin du 18e siècle. Il s'agit incontestablement d'une réalisation alsacienne, vraisemblablement strasbourgeoise. La lunule en argent doré a été refaite à la fin du 19e siècle par le strasbourgeois Eugène Braun (elle porte le poinçon de titre 800 et le poinçon de maître).
Propriété publique (?)
Dossier individuel
1998
1999
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31