Autel ; tabernacle ; relief (2) ; statue (2)
Maître-autel
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Lauterbourg ; rue de l'Eglise ; église paroissiale Sainte-Trinité
67261
Anciennement région de : Alsace
Lauterbourg
Eglise (rue de l')
Église paroissiale Sainte-Trinité
IA67008823
En ville
Sculpture ; menuiserie
Revers évidé
Bois : peint, doré
Autel de style néo-classique, isolé, dont le tombeau, évasé, est adossé à un soubassement débordant formant gradin en partie supérieure. Le gradin porte un décor en bas-relief doré de médaillons ovales posés sur deux branches croisées et surmontés de flots. Il porte un large tabernacle et quatre chandeliers d'autel (sous-dossier). Le tabernacle est orné de linges suspendus, d'acanthes, de chutes de fleurs et d'ornements religieux en bas-relief, dorés. Il est accosté de deux ailes à grecque et volute ornée de chute de fleurs. Au-dessus de la porte sur laquelle figure la sainte Cène en bas-relief doré, est rapporté un groupe de trois angelots parmi des nuées rayonnantes en demi-relief doré. Deux angelots dorés sont placés sur le tabernacle. Le tabernacle est surmonté d'un Christ en croix (sous-dossier) et de deux statues d'anges.
Sainte Cène, angelots, trophées religieux, anges orants.
L = 190 ; h = 96 (Hauteur du tabernacle)
Oeuvre modifiée ; une partie du décor, au-dessus de l'aile de droite, a disparu.
1ère moitié 19e siècle
Cet autel entre dans une typologie apparue dans les années 80 du 18e siècle mais qui perdura sans doute jusqu'au milieu du 19e siècle. A la Révolution, les anciens autels en bois furent brûlés (Meyer, p. 81), par ailleurs l'ampleur du tabernacle plaide plutôt pour une réalisation tardive qui se situerait dans le 1er tiers du 19e siècle, époque à laquelle se rattache également le restant de l'autel, y compris les statues des anges orants qui étaient à l'origine placées aux extrémités du gradin, sur une sorte de piédestal. Bentz signalait en 1844 que depuis les destructions de la Révolution, le mobilier avait été remplacé par les soins de la fabrique (p. 130). Une photographie ancienne, postérieure à 1923 mais antérieure à la destruction des verrières du choeur lors de la dernière guerre mondiale, témoigne que le tabernacle était simplement surmonté d'une croix d'autel, sans doute assortie aux chandeliers (cette garniture, qui existe peut-être encore, n'a pas été montrée aux enquêteurs). Une vue de 1947 montre que le tabernacle était alors surmonté d'une sorte d'exposition formant couronnement avec fronton. Comme la précédente, cette photographie indique que l'autel était en partie orné de peintures, notamment le tombeau présentant un agneau couché sur le livre aux sept sceaux et le gradin (peintures qui n'étaient sans doute pas d'origine, mais peut-être du dernier quart du 19e siècle). Sur une photographie de 1971, on s'aperçoit que ce couronnement a subi des transformations : le fronton a été modifié et les ailerons ont été remplacés (à l'avant était placée une croix d'autel différente de celle qui était visible sur la vue ancienne). Ce couronnement, dont aucun vestige ne paraît subsister, fut sans doute supprimé lors du placement de la croix et des deux anges sur le tabernacle. Les angelots rapportés au-dessus du tabernacle pourraient avoir orné la partie supérieure des ailerons de l'exposition (voir vue de 1947) et ne sont par conséquent probablement pas contemporains du restant de l'autel.
Propriété d'une association diocésaine (?)
Dossier avec sous-dossier
Chandelier d'autel (6) ; croix
IM67014414 ; IM67014415
1999
2001