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Instrument de mesure de la température : pyromètre à disparition de filament Jobin & Yvon

Désignation

Dénomination de l'objet

Instrument de mesure de la température

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Pyromètre à disparition de filament Jobin & Yvon

Titre courant

Instrument de mesure de la température : pyromètre à disparition de filament Jobin & Yvon

Localisation

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Strasbourg ; 3, 5 rue de l'Université ; Institut de recherche, édifice d'enseignement supérieur : Institut de Physique

Numéro INSEE de la commune

67482

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Strasbourg

Adresse de l'édifice

Université (rue de l') 3, 5

Nom de l'édifice

Institut de recherche, édifice d'enseignement supérieur : Institut de Physique

Référence Mérimée de l'édifice

IA67012331

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Description

Catégorie technique

Optique

Structure et typologie

Instrument spécialisé

Matériaux et techniques d'interventions

Métal ; résine ; cuir

Description matérielle

L'appareil se compose d'un boîtier métallique rectangulaire contenant le dispositif optique qui permet de viser l'objet chaud dont on veut mesurer la température. Le boîtier est fixé sur un pied télescopique reposant sur un trépied réglable en hauteur par une vis calante, pour l'utilisation en laboratoire. Grâce à la présence d'une courroie en cuir qui permet de le tenir comme une caméra, l'appareil pouvait également être utilisé sur le terrain. La partie oculaire est surmontée d'un galvanomètre à cadran à aiguille et d'une vis de réglage permettant d'ajuster le courant qui traverse le filament pour le chauffer, à l'intérieur du boîtier (le galvanomètre doit indiquer 0). L'objectif est recouvert d'un capot amovible. L'image de la source dont on désire déterminer la température est filtrée par un coin absorbant situé entre l'objectif et le filament. On varie l'épaisseur et donc l'absorption du coin au moyen d'un tambour gradué, situé sur le côté du boîtier. Le commutateur situé sous l'objectif permet d'interposer un filtre rouge pour l'appréciation de l'égalité de couleur entre le filament et l'image de la source. L'appareil comporte deux échelles de mesure, le choix de l'échelle se faisant par le curseur près de l'oculaire.

Dimensions normalisées

H = 47 ; l focale = 29.

État de conservation (normalisé)

Manque

Précisions sur l'état de conservation

Il manque la source de tension stable (pile à grande capacité ou adaptateur branché sur le secteur) reliée au cordon électrique conservé.

Inscription

Inscription concernant le fabricant (gravée, sur étiquette) ; graduations (gravées, sur l'oeuvre) ; numéro de série (gravé, sur l'oeuvre)

Précisions sur l'inscription

Plaque vissée sur le dessus de l'appareil : Jobin & Yvon - Arcueil France. Numéro de série gravé à l'avant : n° 662. Graduations sur le tambour de côté : 8, 5 à 10, 5 tous les 5 dixièmes, de 15 à 30 tous les 2 dixièmes, de 100 à 165 à l'unité.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Lieu de création

Lieu d'exécution : Ile-de-France, 94, Arcueil

Siècle de création

3e quart 20e siècle (?)

Description historique

Ce pyromètre à disparition de filament, dont le prototype a probablement été conçu par Gustave Ribaud, permet de mesurer les températures d'un objet très chaud, sans contact (pièce de métal chauffée au rouge, coulée de métal en fusion, lave s'écoulant d'un volcan etc). Grâce au dispositif optique, on vise l'objet chaud dont on veut mesurer la température. Devant l'image de cet objet est interposé un filament chauffé par effet joule. Si le filament est à la bonne température, il se confond avec l'image de la source, on ne le distingue plus, d'où le qualificatif 'à disparition de filament'. L'appareil a été fabriqué par la maison Jobin & Yvon, spécialisée en optique et spectroscopie. Fondée en 1923 par deux polytechniciens, Amédée Jobin et Gustave Yvon, elle a pour origine la maison Laurent et Soleil, établie en 1819. Ce modèle, fabriqué dans les années 1950, était probablement utilisé à l'origine dans le laboratoire de Serge Nikitine, dans le cadre de ses travaux en spectroscopie et pyrométrie. A partir des années 1960 et jusque dans les années 1990, il est employé dans les travaux pratiques en optique.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public de l'Etat

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2007

Date de rédaction de la notice

2008

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Vue latérale.
Vue latérale.
© Région Alsace, Inventaire du patrimoine culturel ; © Université de Strasbourg
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Vue de trois quarts.
Vue de trois quarts.
© Région Alsace, Inventaire du patrimoine culturel ; © Université de Strasbourg
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Vue de face.
Vue de face.
© Région Alsace, Inventaire du patrimoine culturel ; © Université de Strasbourg
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L'appareil vu du dessus.
L'appareil vu du dessus.
© Région Alsace, Inventaire du patrimoine culturel ; © Université de Strasbourg
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Vue latérale : détail de la partie supérieure.
Vue latérale : détail de la partie supérieure.
© Région Alsace, Inventaire du patrimoine culturel ; © Université de Strasbourg
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