Autel ; gradin d'autel ; tabernacle ; bas-relief ; retable ; statue
Maître-autel
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Wolxheim ; rue de l'Eglise ; église paroissiale Saint-Etienne
67554
Anciennement région de : Alsace
Molsheim
Eglise (rue de l')
Église paroissiale Saint-Etienne
IA67011827
Taille de pierre ; menuiserie ; sculpture
Marbre : doré ; bois : polychrome
Tombeau, tabernacle et ses ailes en marbre blanc, rehaussé de dorure par endroits. Porte de tabernacle en bois doré ornée d'une figure du Bon Pasteur rapportée en bas relief dont le matériau n'a pu être déterminé. Le retable est en bois, le revers des statues d'évêques est sculpté, la grande statue est en plâtre, selon un renseignement oral.
Christ au tombeau qu'un ange couvre d'un linceul sur le tombeau de l'autel, agneau de l'Apocalypse et pélican mystique sur les ailes du tabernacle, Bon Pasteur sur la porte du tabernacle, angelots au-dessus. Sur le retable, statue du Christ ressuscité couronné, bénissant, le sacré Coeur sur la poitrine, avec de part et d'autre deux saints évêques ; celui de gauche, ayant pour attribut une grappe de raisin, pourrait être saint Urbain, celui de droite, ne tenant qu'un livre, n'est pas identifié (saint Nicolas ?) et le président de fabrique ignorait de quel saint il s'agit.
H = 150 (hauteur approximative de la statue de saint Morand).
Lieu d'exécution : Alsace, 67, Scharrachbergheim (?) ; lieu d'exécution : Alsace, 67, Strasbourg (?)
3e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1936
Cet autel assez hétéroclite semble résulter d'un assemblage réalisé dans le second quart du 20e siècle. Mais à lui seul, l'autel avec le tabernacle et ses ailes n'est pas homogène : le relief ornant le tombeau n'est pas d'une grande qualité de sculpture alors que certains détails de l'ornementation sont d'assez bonne facture, comme les modillons latéraux, le décor sculpté sur les ailes du tabernacle, le pilastre à tête et griffes de lion du tombeau, ces deux derniers n'étant pas sans rappeler certaines oeuvres de l'atelier Klem du début du 20e siècle. En outre, stylistiquement, des éléments néo-baroques sont juxtaposés à d'autres, d'un néo-classicisme raide, tandis que le Bon Pasteur de la porte du tabernacle et les angelots qui le surmontent sont semblables à des décors en carton-pierre du milieu du 19e siècle de la manufacture de Joseph Heiligenthal, de Scharrachbergheim. Le retable en bois (visiblement repeint au goût du chanoine Ringue lorsqu'il s'occupait de la commission d'art sacré et des conseils aux paroisses, dans les années 1960-70) pourrait être en grande partie un vestige d'un autel baroque mais les statues qui y sont placées datent du 2e quart du 20e siècle, celles des évêques étant de style néo-baroque. Les trois sculptures du retable pourraient être attribuées à Valentin Jaeg, de Strasbourg-Neudorf. Un document extrait de la série des travaux communaux (A.D. 67, 2 OP/TC342), daté du 13.2.1846 évoque les dépenses à faire pour rénover le choeur et indique que le maître-autel, encadré de colonnes, était alors dans un état pitoyable et occupait 'trop d'emplacement pour l'étendue du choeur'. A-t-on confondu pilastres et colonnes ? Le retable a-t-il été très transformé depuis ? Ou le tombeau était il encadré de passages dont les appuis extérieurs étaient des colonnes, ce qu'on pourrait supposer en lisant la suite, où, en parlant du maître-autel, le rédacteur excluait son retable : on se proposait de remplacer le maître-autel par un autre, en marbre blanc en style romain, avec tableau au fond. Les ressources, résultant de dons, étaient déjà disponibles pour cette acquisition. En conclusion, on pourrait penser que l'autel actuel remonte aux années suivant cet état des lieux et cette proposition de remplacement, à l'exception au moins des ailes du tabernacle, certainement aussi des supports à tête de lion de la table du tombeau. On pencherait alors plutôt pour une réalisation lorraine qu'alsacienne. En 1855, le tableau représentant la lapidation de saint Etienne (voir dossier) fut placé sur le mur du fond du choeur, ce qui impliquerait que le retable actuel n'était pas (plus ?) en place. Dans le premier quart du 20e siècle, les ailerons du tabernacle auraient été ajoutés et peu après, dans le 2e quart du siècle, en 1936 selon un renseignement oral, on aurait déplacé le tableau représentant le saint patron, (re ?)mis en place le retable sur lequel on aurait placé de nouvelles statues.
Propriété d'une association diocésaine (?)
Dossier individuel
Chandeliers d'autel ; croix d'autel
1999
2010
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31