Calice ; patène
Calice et patène
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Kaysersberg ; rue du Général-de-Gaulle ; place Jean-Ittel ; église paroissiale Sainte-Marie ; Invention-de-la-Sainte-Croix
68162
Anciennement région de : Alsace
Kaysersberg
Général-de-Gaulle (rue du) ; Jean-Ittel (place)
Église paroissiale Sainte-Marie ; Invention-de-la-Sainte-Croix
IA68000563
En ville
Orfèvrerie
Argent : doré ; bronze : doré
Coupe, pied et noeud (creux) en argent doré, tige en bronze doré. Décor végétal ciselé (partiellement effacé par une redorure) sur la partie inférieure de la coupe.
Sur le pied et sur la patène figurent les Conformités, emblème des franciscains : 2 bras, l'un nu (celui du Christ), l'autre couvert (celui de saint François) croisés devant une croix latine (les stigmates sur les mains ne sont pas visibles).
H = 24
Restauré.
Inscription concernant le propriétaire ; inscription concernant le donateur(latin) ; inscription concernant le destinataire(latin) ; date ; emblématique ; poinçon de titre de l'argent ; poinçon de ville(partiellement illisible) ; poinçon de maître ; inscription concernant une restauration(chiffre)
Inscription concernant le propriétaire gravée sous le pied : Mich. Libis. Inscription concernant le donateur et le destinataire gravée sous le pied : Michel Libis hunc Calicem dono dedit Ecclesiae Cosarcomontanae 1810. Sur le pied et sur la patène, emblème des franciscains. Poinçon de titre et de ville de Strasbourg sous le pied (13 sommé d'une fleur de lis) ; poinçon de maître identifié sous le pied : WS dans un ovale disposé horizontalement ; chiffre 3 poinçonné sur le pied, la coupe, le noeud et la patène.
Alsace, 67, Strasbourg
Alsace, 68, Kaysersberg, couvent de franciscains
1ère moitié 18e siècle
Calice et patène exécutés pendant le 1er tiers du 18e siècle, sans doute pour le couvent de franciscains de la ville, par l'orfèvre strasbourgeois Wilhelm Schmitt devenu maître en 1711 (il s'agit des seules pièces réalisées par cet artiste recensées à ce jour). Parmi les vases sacrés qui se trouvaient à la sacristie du couvent des franciscains et qui furent mis à l'abri par les autorités municipales et le curé Adam en 1791, sont mentionnés : deux calices et un petit qui est cassé avec leurs patènes. Le curé Michel Libis a vraisemblablement acquis le calice (le petit qui était cassé ?) et sa patène après la Révolution, puis, d'après l'inscription figurant sous le pied du calice, il les a cédés à la paroisse de Kaysersberg en 1810, peut-être après une restauration. La restauration dont le calice a visiblement fait l'objet pourrait effectivement se situer au début du 19e siècle : la tige entière a en effet été remplacée. L'assemblage du noeud pyriforme et des éléments avec collerette en bronze doré, de part et d'autre, n'étant pas des plus heureux, il n'est pas à exclure que la tige ait été remaniée lors de deux opérations de restauration. Les chiffres 3 poinçonnés sur toutes les pièces sauf sur celles en bronze, se rapportent probablement à une redorure, survenue peut-être à l'occasion de cette ou d'une de ces restauration (s).
Propriété d'une association diocésaine
À signaler
Dossier individuel
1995
1997
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31