Peinture monumentale
Peintures monumentales
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Kientzheim ; place du Chanoine-Eugène-Papirer ; église paroissiale Notre-Dame-des-Sept-Douleurs
68164
Anciennement région de : Alsace
Kaysersberg
Chanoine-Eugène-Papirer (place du)
Église paroissiale Notre-Dame-des-Sept-Douleurs
IA68004077
En ville
Sur le mur du cimetière qui entourait l'église
Peinture
Enduit (support) : détrempe à la colle
Danse macabre
Sur le mur du cimetière protégé par un toit formant galerie, au sud de l'église, étaient peintes, d'après la description d'un manuscrit du 16e siècle, 28 scènes illustrant la Danse macabre se composant de tableaux d'introduction, de la danse et de tableaux finaux. On y voyait la rencontre successive de la Mort avec un prédicateur, un pape, un empereur, un cardinal, une impératrice, un roi, un évêque, un clerc, un comte, un chevalier, un abbé, un cuirassier, un curé, un médecin, un moine, un maire, un magistrat municipal, un écrivain public, un bourgeois, un ermite, un usurier, un artisan, un paysan, un soldat, un jouvenceau, une jeune-fille, un enfant, un fou et un messager. Sous le fou se trouvait l'inscription : Dippel Heintz 1517.
Dimensions non prises.
Détruit.
Inscription concernant l'iconographie ; date ; signature
1er quart 16e siècle (?)
1517
Un manuscrit de 31 feuillets du 16e siècle (détruit dans l'incendie des archives de Kientzheim, dans le château de Reichenstein, le 7 décembre 1944) copié en 1899 et publié avant sa destruction par Bruno Stehle, donne la description détaillée de cette Danse macabre et le texte des inscriptions qui l'accompagnait. La date 1517 et le nom Dippel Heintz qui figuraient sur le manuscrit, sous le fou, correspondraient à la date de réalisation des peintures et au nom du peintre. Celles-ci furent admirées par Sigismond Billing en 1782 qui rapportait qu'elles étaient déjà très abîmées et passaient pour un travail de Holbein. En 1794 elles furent recouvertes d'un badigeon de chaux. Elles disparurent définitivement en 1866 avec la destruction du mur du cimetière. Cette Danse macabre était la seule connue en Alsace avec celle du Temple-Neuf de Strasbourg, détruite en 1870 (découverte en 1825, décrite et connue par les gravures de Fr. Guillaume Edel).
Dossier individuel
1995
1998
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31