Calice ; patène
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Calice et patène
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Ammerschwihr ; place de l'Abbé-Ignace-Simonis ; église paroissiale Saint-Martin
68005
Anciennement région de : Alsace
Kaysersberg
Abbé-Ignace-Simonis (place de l')
Église paroissiale Saint-Martin
IA68000716
En ville
Orfèvrerie ; émaillerie
Argent : doré ; émail sur relief : peint ; pâte de verre
Médaillons rapportés sur le noeud et la fausse-coupe. Le pied se découpe en quatre lobes émaillés et historiés séparés par un lobe plus petit où s'appuie une figurine de démon fondue. Pour les parties émaillées, le fabricant a utilisé une technique nouvelle de matriçage permettant d'obtenir une imitation d'émaux champlevés (les matrices ayant servi pour les 4 scènes émaillées du pied ont déjà été utilisées par Poussielgue-Rusand en 1849 sur le ciboire du sacre de Mgr de Dreux-Brézé). Un décor fondu à faux filigrane est rapporté sur le pied et façonne la fausse-coupe.
Christ juge (sur la patène) ; Christ au sacré Coeur, Vierge, saint Joseph et saint Jean (sur la fausse-coupe) ; saint Martin, saint Pierre, saint Sébastien et saint Paul (sur le noeud) ; un hébreux trace avec le sang de l'agneau pascal le Tau protecteur au-dessus de la porte de sa maison, Moïse fait jaillir une source, Josué et Caleb portent la grappe de la terre promise, Moïse et le serpent d'airain (sur le pied).
H = 26
Poinçon de maître ; garantie gros ouvrages 1er titre Paris
Poinçons sur la coupe, sur le pied, sur un démon rapporté sur le pied et sur la patène (l'objet n'a pas été démonté et comporte peut-être d'autres poinçons).
Ile-de-France, 75, Paris
3e quart 19e siècle (?)
Placide Poussielgue-Rusand réalisa, d'après des dessins du R.P. Arthur Martin, la chapelle du sacre de Mgr de Dreux-Brézé (évêque de Moulins), survenu en 1850. Cet ensemble connut un tel succès lorsqu'il fut exposé à l'Exposition universelle de Londres en 1851, que son auteur le mit en bonne place dans ses catalogues (il constitue le jalon majeur de la résurgence des formes gothiques dans l'orfèvrerie religieuse française du 19e siècle). Dès lors les copies se multiplièrent. Le modèle du calice figurait encore en 1er numéro dans le catalogue de 1893 de son fils qui lui succéda après son décès (en 1889). Correspondant à ce modèle, le calice d'Ammerschwihr a certainement été acquis, avec sa patène, lors de la 2e moitié du 19e siècle, peut-être assez tôt, car il ne porte pas le poinçon d'exportation qui indiquerait une acquisition postérieure à 1870-71.
Propriété d'une association diocésaine
À signaler
Dossier individuel
1995
1997
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31