Ostensoir
2
Ostensoir 2
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Ingersheim ; rue Jeanne-d'Arc ; église paroissiale Saint-Barthélemy
68155
Anciennement région de : Alsace
Kaysersberg
Jeanne-d'Arc (rue)
Église paroissiale Saint-Barthélemy
IA68004039
En ville
Orfèvrerie ; bronze d'art
Argent : doré ; laiton : doré ; métal : argenté
Ostensoir néo-classique à pied réalisé en laiton doré (?) en forme de pyramide tronquée dont les faces présentent des cavets concaves. Deux d'entre-elles présentent un élément rapporté : l'Agneau aux 7 sceaux (face antérieure) et les Tables de la Loi (face postérieure) en métal (cuivre ?) argenté, métal par ailleurs utilisé pour les angelots rapportés sur le noeud. Au décor de pampres ciselé sur le noeud font pendant les symboles eucharistiques habituels traités en repoussé desquels émergent les nuées occupées par 4 angelots et entourées de rayons qui sont les seuls éléments réalisés en argent doré.
Tables de la Loi et Agneau aux sept sceaux (éléments rapportés sur le pied) ; angelots (sur le noeud et dans les nuées) ; symboles eucharistiques (sur le noeud et à la base de la gloire).
H = 64,5
Poinçon de maître ; grosse garantie Paris 1819 1838 ; 1er titre Paris 1819 1838 ; petite garantie Paris 1819 1838
Poinçon d'Alexis Renaud à la base de la croix, poinçon de maître partiellement illisible sur la prise de la lunule, poinçons de grosse garantie et de 1er titre sur les rayons, petite garantie sur la lunette et son fermoir ainsi que sur la prise de la lunule.
Ile-de-France, 75, Paris
2e quart 19e siècle
D'après les poinçons qu'il porte, cet ostensoir a été réalisé entre 1831 (date d'insculpation d'Alexis Renaud) et 1838. Il a vraisemblablement été acheté chez un revendeur étant donné que la lunule qui lui est jointe est contemporaine mais due à un autre orfèvre. Celle-ci porte effectivement 2 poinçons : la tête de lièvre (garantie des petits ouvrages de Paris entre 1819 et 1838) et un poinçon de maître écrasé en forme de losange vertical dont les 2 seules lettres restant lisibles (un J à gauche et un M en bas) ne permettent pas de déterminer à quel auteur il renvoie. En considérant que le J est la 1ère lettre du poinçon (ce qui n'a rien de certain), on trouve à Paris, entre 1798 et 1838, une douzaine de fabricants dont le poinçon pourrait correspondre dont trois sont orfèvres : Jean-François Marcellin, Jean-François Mézard et Jacques-Victor Masson. Etant donné que cet ostensoir n'est pas mentionné dans les inventaire contenus dans les rapports des visites canoniques de 1893 à 1937 consultés, il n'est pas à exclure qu'il ait été acquis (d'une autre église ?) à une date ultérieure.
Propriété d'une association diocésaine
Dossier individuel
1995
1998
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31