Autel ; tabernacle
Maître-autel
Maître-autel
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Ingersheim ; rue Jeanne-d'Arc ; église paroissiale Saint-Barthélemy
68155
Anciennement région de : Alsace
Kaysersberg
Jeanne-d'Arc (rue)
Église paroissiale Saint-Barthélemy
IA68004039
En ville
Dans le choeur
Menuiserie ; sculpture
Bois : peint, doré
Autel isolé, galbé en élévation avec gradin, peint. Décor rapporté, doré, de rocailles et d'un Agneau aux 7 sceaux sur gloire dans un cartouche central rococo. Tabernacle entièrement doré, concave sur les côtés, convexe à l'avant, cintré et flanqué de volutes. Sur la porte, le Bon Pasteur en bas relief ; au-dessus, une tête d'ange en haut relief ; sur les côtés, trophées liturgiques avec raisin et blé ; sur le fond décor de résilles.
Bon Pasteur ; Agneau aux 7 sceaux.
Dimensions non prises.
3e quart 18e siècle, 4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle (?)
Le décor du maître-autel et du tabernacle correspond à la description faite par Chassain dans le devis estimatif du 3.6.1765 convenu avec Bernard Fels, sculpteur de Turckheim et Jean Dreyer, maître menuisier d'Ingersheim. Le maître-autel et son tabernacle ressemblent, avec des proportions moins élégantes, à ceux qui sont représentés sur les projets d'architecture de l'église par Chassain (coupe transversale sur la nef vers le choeur). Dans les comptes de 1789 à 1791, il est fait mention de travaux de sculpture et de dorure effectués sur le maître-autel par le sculpteur colmarien Julius Giorgino. Dans ceux de 1837 on parle de 'construction et réparation' du maître-autel (A.P. Ingersheim). Suite à l'agrandissement de l'église en 1886, l'autel fut modifié et adapté au nouveau choeur plus vaste par Jean Weyh de Colmar : en 1887 il refit la polychromie et la dorure du tombeau, ajouta 2 gradins neufs ainsi que deux consoles neuves destinées à porter les anges orants (ceux-ci furent restaurés à cette occasion), quant au tabernacle, sa menuiserie et sa sculpture furent partiellement restaurées et partiellement refaites, avant redorure ; la croix d'autel date de cette époque également, son Christ provient de Munich, la croix de l'atelier Weyh (A.P. Ingersheim 2 A 1 et 3 D 2). Le maître-autel actuel correspond donc à celui, extrêmement remanié, du 3e ou 4e quart du 18e siècle. Les consoles des anges ainsi que les ailes du tabernacle ajoutées par Weyh ont été démontées et partiellement réutilisées (par Valentin Jaeg de Strasbourg ?) dans l'autel face au peuple vers 1970 (A.P. 3 D 19) et dans un sorte de petit autel qui se trouve au presbytère. Quant aux 2 anges orants, ils ont été vendus récemment par la fabrique.
Propriété d'une association diocésaine (?)
Dossier avec sous-dossier
Tableau ; chandelier d'autel (6)
IM68007466 ; IM68007457
Croix d'autel ; statues (2)
1995
1998
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