Peinture monumentale
Peinture monumentale
Pays de la Loire ; Sarthe (72) ; Cré ; église paroissiale Saint-Martin de Vertou
72108
Flèche (La)
Église paroissiale Saint-Martin de Vertou
IA72000213
En village
Lambris de couvrement de la nef.
Peinture
Bois, support : taillé, mouluré ; peinture à l'huile (?)
Les peintures sont appliquées sur le lambris en plein cintre qui couvre la partie ancienne de la nef. Le lambris est divisé en 26 bandes verticales séparées par un couvre-joint. Le décor peint prend place au-dessus des sablières, chaque bande étant alternativement ornée et vide. Une bande ornée d'un côté de la nef est vide sur le côté opposé, et ainsi de suite.
I.H.S. ; symbole marial ; arbre : fruit ; écu ; squelette : lance ; serpent ; ornement (à frise, à feuillage, lys, hermine, trèfle)
Les couvre-joints des deux travées orientales sont bordés de part et d'autre par une frise alternant des hermines et des lis ou des trèfles et des lis. Les couvre-joints des autres travées sont bordés de frises composées de feuillages stylisés. Sur la plupart des bandes historiées, figure un arbre, souvent chargé de fruits, aux branches duquel sont accrochés soit un écu dont les armoiries ne sont plus lisibles ou sur lequel sont inscrits IHS, MA ou les deux ensemble, soit une tête de mort, soit un phylactère. Sur la neuvième bande au nord, figure un serpent enroulé autour du tronc d'un arbre. Sur la douzième bande au sud, figure un squelette brandissant une lance.
Dimensions non prises.
Mauvais état ; manque ; oeuvre mutilée ; oeuvre recomposée
Plusieurs détails manquent. Certains éléments sont recomposés de manière désordonnée.
Inscription (sur l'oeuvre, peinte, français) ; armoiries (sur l'oeuvre, peintes, illisibles)
Les phylactères portent une inscription se rapportant au thème de la mort.
Exécuté sur place
4e quart 15e siècle (?) ; 19e siècle
D'une facture modeste, cette oeuvre fut probablement influencée par le lambris de la chapelle du manoir de la Ménitré, construit par le roi René aux portes d'Angers dans la seconde moitié du XVe siècle. On y reconnaît la formule consistant à accrocher des écus aux branches d'arbres alignés, qui sera également reprise, au début du siècle suivant, dans l'église voisine de Bazouges-sur-le-Loir (IM72001163). La manière dont sont représentés les liens permettant de fixer les écus suggère une influence directe du modèle angevin. La reconstitution de certaines scènes, l'ajout d'inscriptions sur quelques écus ainsi que, peut-être, les frises de lis, d'hermines et de trèfles, furent sans doute exécutées vers 1861, année du rallongement de la nef.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
1994
1997