Bateau de marchandises en vrac
Trois mâts carré ; vracquier ; transport du bois
MADELEINE II
Bateau de marchandises en vrac : trois mâts carré (vracquier, transport du bois) dit MADELEINE II
Normandie ; Seine-Maritime (76)
Anciennement région de : Haute-Normandie
Rouen
Patrimoine maritime
Acier
Toute la série LEON BLUM (type BERENGERE de Penhoët, à demi-baignoire), représente des voiliers très larges et assez peu rapides. Les marins disaient d'eux 'grosses joues, larges fesses'. Ils se caractérisent par une longue dunette et très long roof.
L = 79,45 ; la = 13,35 ; longueur entre les perpendiculaires = 79.45 m ; largeur = 13,35 m ; creux = 7.29 m ; tirant d'eau = 6.32 m ; poids lège = 1 475 tonnes ; port en lourd = 3 250 tonnes ; déplacement = 4 725 tonnes ; jauge brute = 2 852 tonneaux ; voilure = 2 600 m2
Oeuvre détruite
Inscription
Inscription concernant l'appellation : MADELEINE II
Marine marchande française, Société de Navigation du Sud-Ouest, Bordeaux (commanditaire)
France, Haute-Normandie, 76, Grand-Quevilly
1er quart 20e siècle
1902
Commanditaire : Marine marchande française, Société de Navigation du Sud-Ouest, Bordeaux. Date de la pose de la quille sur cale : 12 janvier 1902, lancement : 20 septembre 1902, date des essais : 12 janvier 1903 Série de huit : LEON BLUM, AMIRAL CECILLE, ERNEST REYER, RANCAGUA, QUILLOTA, BERENGERE, MADELEINE, ANDRE THEODORE. Commandé par la Société de Navigation du Sud-Ouest, MADELEINE est acheté sur cale par l'armement Bordes et prend alors le nom de MADELEINE II, car la société possède déjà un quatre-mâts carré de ce nom (d'où la confusion du capitaine historien Lacroix). Le voilier effectue une belle traversée en 1913, en ralliant la Tyne, Angleterre, à Iquique, Chili, en 94 jours. Pendant la guerre, bien que parti avec un convois de neuf voiliers et escorté de trois patrouilleurs, le MADELEINE, retenu par des vents calmes, est attaqué par un sous-marin, le 31 juillet 1917. Le capitaine Lévêque ordonne la riposte et pendant trois heures le voilier se défend, tirant plus de 200 obus. Un projectile du sous-marin, qui combat en surface, finit toutefois par atteindre la soute aux munitions du voilier, provoquant son explosion. Le bateau est alors évacué. Il coule en emportant 20 morts. Beaucoup de survivants, blessés, sont récupérés par le steamer américain SANTA-CECILIA. Les membres de l'équipage furent cités à l'ordre du jour des armées. Le même sous-marin allemand (U-155) est fatal trois jours plus tard au quatre-mâts MARTHE, également construit aux Chantiers de Normandie.
Propriété privée
Dossier individuel
1996
2003
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80