Bateau citerne
Cargo ; transport d'essence légère long cours
RADIOLEINE
Bateau citerne : cargo dit RADIOLEINE (transport d'essence légère long cours)
Normandie ; Seine-Maritime (76)
Anciennement région de : Haute-Normandie
Rouen
Patrimoine maritime
Acier
Essence légère en contact direct avec la coque. Machine à l'arrière, chambre des pompes, compartiments étanches divisés en tanks principaux et en tanks d'été. Motorisation : 1 machine à vapeur, 2 400 Cv, chaudières chauffant au charbon, vitesse : 12 noeuds
L = 112,15 ; la = 13,75 ; longueur entre les perpendiculaires = 106.70 m ; longueur hors tout = 112,15 m ; largeur = 13,75 m ; creux = 8.53 m ; tirant d'eau = 6.76 m ; poids lège = 2 710 tonnes ; port en lourd = 5 115 tonnes ; déplacement = 7 825 tonnes ; jauge brute = 3 935 tonneaux ; jauge nette = 2 336 tonneaux
Oeuvre détruite
Inscription
Inscription concernant l'appellation : RADIOLEINE
Marine marchande française, Société Pétrole Transports (commanditaire)
France, Haute-Normandie, 76, Grand-Quevilly
1er quart 20e siècle
1910
Commanditaire : Marine marchande française, Société Pétrole Transports. Date du marché : 7 mai 1909. Date de la pose de la quille sur cale : 15 juillet 1909, lancement : 26 mars 1910, date du départ : 22 mai 1910 Le RADIOLEINE est mis en service pour le compte de la Société Pétrole Transport, filiale de la Compagnie de Navigation Mixte (C.N.M.) et de la Compagnie Industrielle des Pétroles (C.I.P.). Le navire est acheté pour 600 000 francs en 1910 et porte le nom de l'essence alors vendue par la C.I.P. RADIOLEINE est conçu pour transporter en vrac des produits pétroliers en provenance des Etats-Unis. Le pétrolier effectue plusieurs voyages entre Rouen et les Etats-Unis entre 1910 et 1911. La Marine Nationale qui cherche un transporteur de produits pétroliers propose de le racheter en 1911. Avec le produits des ventes du bateau qui se nomme désormais LE RHONE, la société met en construction un nouveau navire aux Chantiers de Normandie : le RADIOLEINE II. LE RHONE navigue quant à lui sans encombres pour la Marine Nationale pendant la première Guerre Mondiale, mais comme le voilier QUEVILLY, il sombre à l'entrée de la seconde Guerre Mondiale. La journée du 19 décembre 1940 lui est fatale puisqu'il est torpillé par le sous-marin allemand U-37 au large de Cap-Juby.
Propriété privée
Dossier individuel
1996
2003
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80