Bateau de pêche au filet ou à la traîne
Chalutier ; grande pêche
LA JEUNE FRANCAISE
Bateau de pêche : chalutier (grande pêche) dit LA JEUNE FRANCAISE
Normandie ; Seine-Maritime (76)
Anciennement région de : Haute-Normandie
Rouen
Patrimoine maritime
Acier
L = 73,70 ; la = 11,75 ; longueur entre les perpendiculaires = 68 m ; longueur hors tout = 73,70 m ; largeur = 11,75 m ; creux = 6.30 m ; tirant d'eau = 5.702 m ; poids lège = 1 316 tonnes ; port en lourd = 1 683 tonnes ; déplacement = 3 000 tonnes ; jauge brute = 1 559 tonneaux ; jauge nette = 684 tonneaux
Oeuvre détruite
Inscription
Inscription concernant l'appellation : LA JEUNE FRANCAISE ; inscription concernant l'immatriculation : F.1137
Marine marchande française, Corporation des Pêches, Compagnie Générale de Grande Pêche, La Morue Française, Paris (commanditaire)
France, Haute-Normandie, 76, Grand-Quevilly
3e quart 20e siècle
1955
Commanditaire : Marine marchande française, Corporation des Pêches, Compagnie Générale de Grande Pêche, La Morue Française, Paris. Date du marché : 17 décembre 1953. Date de la pose de la quille sur cale : 8 novembre 1954, lancement : 7 mai 1955, date des essais : 22 décembre 1955 Série de six : LOUIS LEGASSE, JACQUES COEUR, MAGDALENA, CLAIRVOYANT, ARNAUD LEGASSE, LA-JEUNE-FRANCAISE. LA-JEUNE-FRANCAISE est lancée en présence des membres de la famille Legasse car le jour coïncide avec le 50e anniversaire de la fondation de la compagnie C.G.P. qui détient 47 % du bateau. 50 % du chalutier sont propriété des Sècheries de Morue du Nord et 3 % appartiennent à la société 'La Luzérienne'. Le bateau arrive des Chantiers le 22 décembre 1955 pur être francisé à Fécamp le 18 janvier 1956 sous le n° 3099. LA-JEUNE-FRANCAISE travaille sans interruption de 1956 à 1973, accomplissant 2 à 3 voyages de Grande Pêche annuels. Son meilleur voyage est le premier, semble-t-il, puisqu'il ramène 2 146 tonnes de morue salée en 1956. Le navire est réimmatriculé à Bordeaux le 13 mai 1959 (Bx 822) mais retrouve le matricule F 1137 à Fécamp, dans les années soixante-dix. On note dans son parcours un incendie maîtrisé, en 1966, qui provoque toutefois la mort d'un marin. En juin 1973, le chalutier désarme définitivement. le 11 août 1973, le remorqueur MICHEL PETERSEN vient chercher LA-JEUNE-FRANCAISE et VILLE-DE-FECAMP pour les conduire aux chantiers de démolition de Bilbao, Espagne.
Propriété privée
Dossier individuel
1996
2003
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80