groupe sculpté (petite nature) : Mise au tombeau

Dénomination de l'objet

Groupe sculpté

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Petite nature

Titre courant

Groupe sculpté (petite nature) : Mise au tombeau

Localisation

Île-de-France ; Yvelines (78) ; Poissy ; collégiale Notre-Dame, actuellement église paroissiale

Numéro INSEE de la commune

78498

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Poissy centre

Nom de l'édifice

Collégiale Notre-Dame, actuellement église paroissiale

Référence Mérimée de l'édifice

IA78000346

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Chapelle des fonts baptismaux

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Calcaire : taillé, peint

Indexation iconographique normalisée

Mise au tombeau

Dimensions normalisées

H=140 ; l=180 ; hauteur du tombeau=75

État de conservation (normalisé)

Mauvais état ; oeuvre restaurée

Inscription

Inscription (grec)

Précisions sur l'inscription

Inscription portée sur le voile de la vierge.

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

4e quart 16e siècle

Description historique

La première mention de ce sépulcre date de 1522 (cf Salet p.266). L'ensemble a été régulièrement repeint, notamment en 1762 par un certain Gobert qui écrit dans son mémoire de peinture ' le tout en huile à deux couches avec un verni de composition par dessus' et mentionne aussi 'avoir nettoyé la perspective du fond représentant le calvaire' ce qui laisse à penser que le groupe était dans placé devant une mise en scène peinte ou sculpté (cf Parguez, p.35). L'ensemble est mutilé pendant la révolution et l'église fermée. Lors de sa réouverture au culte le sépulcre est en si mauvais état qu'il a été muré. En 1822 il est restauré de manière radicale : toutes les lacunes sont complétées en plâtre dont plusieurs têtes et bras. Cet état nous est connu par le cliché des monuments historiques pris par Félix Martin Sabon avant 1896 et les cartes postales du début du 20e siècle sur lesquelles figurent des datations erronées. Un article de Henri Parguez nous fait part de l'état du groupe sculpté en 1906 et parle de personnages 'refaits en partie en plâtre, et d'autres décapités, pourvus de têtes grimaçantes sans aucun caractère'. Durant les années 1970, une importante restauration est entreprise par Marcel Mainponte, sous la direction de l'inspecteur des Monuments historiques Jean Ferray, tout aussi radicale que la première. On procède à une dérestauration et à nouveau à une recomposition de têtes et bras, ainsi qu'à la mise en place d'une polychromie totale.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1905/06/20 : classé au titre objet

Intérêt de l'objet

À signaler

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2000