Tableau ; cadre
Numéro d' inventaire du FNAC : PFH-1305
Tableau et son cadre : Judith partant au camp d'Holopherne
Occitanie ; 81 ; Gaillac ; église paroissiale Saint-Michel (non étudiée)
81099
Tarn
Gaillac
Église paroissiale Saint-Michel (non étudiée)
En ville
Choeur, 1ère travée : mur nord
Peinture ; menuiserie
Rectangulaire vertical
Toile (support) : peinture à l'huile ; bois (en plusieurs éléments) : doré à la feuille, peint
Le tableau est une peinture à l' huile sur toile. Le support est une toile de format rectangulaire vertical. Le cadre en bois, rectangulaire, est assemblé en onglet, avec vis de rappel. Il est fixé au châssis par des taquets de bois, éloignant le tableau du mur. Il est doré à la feuille. Les chants sont peints en ocre ; il comporte une ligne de feuilles d' eau en stuc, le long de l' ouverture du cadre. Accrochage de l' oeuvre : tableau reposant sur 2 pattes de fer fichées dans le mur, doublée chacune d' une patte plus longue, avec cales de bois ; accrochage par 2 tiges de fer fichées dans le mur et fixées à la partie supérieure du cadre.
Scène biblique (Judith partant au camp d'Holopherne, femme de l'ancien testament, en pied, de face, instrument de musique : harpe, groupe de figures : homme, femme, enfant, ville : rempart)
Le tableau illustre l'épisode de l' Ancien Testament où la jeune Judith s'apprête à partir au camp d' Holopherne, général de Nabuchodonosor, opprimant son peuple. Afin de sauver son peuple, la jeune femme a revêtu sa toilette de fête pour séduire Holopherne. Au milieu des Israëlites, elle joue de la harpe et se prépare à accomplir sa mission. Le cimeterre ou sabre posé à ses pieds préfigure la décapitation du général rendu ivre. La scène se déroule devant les murailles de la ville palestinienne de Béthulie assiégée par les troupes d' Holopherne.
La = 350 Largeur approximative du tableau avec le cadre.
Oeuvre restaurée
Tableau reverni. Le châssis est décalé du cadre. Support : empreintes du châssis. Couche picturale : petite lacune en haut du tableau à droite (à gauche de la tour). Accrochage : fissure du mur autour d' une des pattes inférieures gauches, sur laquelle repose le cadre.
Inscription (peinte) ; date (peinte) ; signature (peinte, sur l'oeuvre)
Inscription et date peintes sur les baguettes du cadre, en lettres capitales noires : (traverse supérieure) "Donné par le roi sur la demande de monsieur Justin de Lacombe député" ; (traverse inférieure) : "1835". Signature peinte en rouge en bas du tableau : "Louis/Boulanger".
Française (école)
Dépôt de l'Etat
2e quart 19e siècle
1835
Cette oeuvre originale du peintre romantique Louis Boulanger (1806-1867), a été achetée par commande à l' artiste en 1831. Le tableau est cependant seulement achevé en 1835. Le montant de la commande s' élève à 3000 francs. Le tableau est mis en dépôt dans l' église en 1841. Il a été déposé à la demande du député Justin Lacombe, alors propriétaire des bâtiments de l' ancienne abbaye Saint-Michel (renseignent oral donné par Bertrand de Viviès, Conservateur des musées de Gaillac). C' est ce même député qui est également à l' origine du dépôt en 1837 dans ce même édifice du tout aussi monumental tableau d' Eugène Devéria, Saint Sébastien détaché par les Saintes Femmes (IM81000215). La composition de Boulanger témoigne de la fascination toute romantique pour les héroïnes bibliques ou historiques au destin tragique ou meurtrier, la douceur et la beauté de la jeune femme n' entachant en rien sa macabre mission, symbolisée par le cimeterre gisant à ses pieds et qui servira à décapiter Holopherne.
Propriété de l'Etat
1908/03/27 : classé au titre objet
À signaler
Dossier individuel
2002
2002
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