peinture monumentale

Désignation

Dénomination de l'objet

Peinture monumentale

Titre courant

Peinture monumentale

Localisation

Bourgogne ; Yonne (89) ; Sens ; boulevard Garibaldi ; théâtre municipal

Numéro INSEE de la commune

89387

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sens

Canton

Sens

Adresse de l'édifice

Garibaldi (boulevard des) 1-2

Nom de l'édifice

Théâtre municipal

Référence Mérimée de l'édifice

IA89000005

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Plafond de la salle

Description

Catégorie technique

Peinture murale

Matériaux et techniques d'interventions

Enduit (support) (?) : peinture à l'huile

Description matérielle

La peinture circulaire ornant la coupole de la salle a été réalisée sur une toile composée de plusieurs éléments, marouflés sur une forme en bois.

Indexation iconographique normalisée

Putto ; fleur ; voile ; balustrade

Description de l'iconographie

Putti ailés tenant des fleurs et des voiles, peints dans des nuées entourées d'une balustrade en trompe-l'oeil.

Dimensions normalisées

Dimension approximative : d = 8 m.

État de conservation (normalisé)

Mauvais état ; oeuvre recomposée

Précisions sur l'état de conservation

La toile semble avoir été clouée sur la forme en bois et les raccords entre ses éléments sont particulièrement visibles. Les putti sont rapportés par-dessus.

Inscription

Inscription concernant l'iconographie (sur l'oeuvre, peint)

Précisions sur l'inscription

L'oeuvre porte trois inscriptions peintes sous la représentation d'un fronton interrompu : OPERA (côté jardin, au nord), COMEDIE (à l'ouest) et TRAGEDIE (côté cour, au sud).

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Diosse et fils (peintre, décorateur) ; Lods Georges (peintre, décorateur) ; Petit Edmond SA (peintre, décorateur)

Siècle de création

4e quart 19e siècle

Description historique

La peinture est réalisée en 1882 par la société Diosse et Fils, établie rue d'Avignon et rue Grillet à Lyon. Elle est rénovée en 1928 par le peintre Georges Lods, demeurant au 17 rue Victor Guichard à Sens ("retouche des peintures décoratives de la coupole"), puis en 1981 par la SA Edmond Petit, établie au 23 rue du Mail à Paris. Camille Demangeat, l'architecte scénographe en charge de la restauration du théâtre, écrivait en 1978 : le plafond de la coupole, "proche de la décrépitude", doit être examiné car "la toile peinte et marouflée en plein sur lattis jointif a été rapiécée y compris par des morceaux peints ne paraissant pas appartenir à la composition d'origine, broquetés là pour dissimuler des zones gravement atteintes par des fuites d'eau provenant de l'ancienne couverture". Il préconisait une étude complémentaire pour déterminer si ce plafond pouvait être remis en état ou s'il devait être remplacé, avec cette précision : "dans toute la mesure du possible le sujet de composition serait repris à l'identique". C'est finalement la restauration qui a été choisie.