Instrument scientifique
Appareil volta - faradique de Gaiffe (coffret d'électrothéraphie)
Instrument scientifique : appareil volta-faradique de Gaiffe (coffret d'électrothéraphie)
Bourgogne-Franche-Comté ; Yonne (89) ; Tonnerre ; rue de l'Hôpital ; hôpital
89418
Anciennement région de : Bourgogne-Franche-Comté
Bourgogne
Tonnerre
Hôpital (rue de l')
Hôpital
IA89000352
En ville
Électricité ; médecine
Bois ; métal
L'appareil se présente dans un coffret à quatre compartiments et comporte les pièces suivantes : dans le premier compartiment, deux bacs de caoutchouc durci contenant une solution de sulfate de mercure, sur fond de charbon. Dans le deuxième compartiment, un tube contenant une provision de sel mercuriel. Dans le troisième compartiment, une bobine créant l'induction électrique ou encore bobine dite de Ruhmkorf. Entre les premier et deuxième compartiments, une cloison en bois percée sur sa tranche de trous recevant des chevilles métalliques où se recueillent les deux types de courants (induit ; extrainduit). Dans le troisième compartiment, un cylindre servant à générer du courant, muni d'un bouton de tube graduateur, et un autre cylindre lié au bouton d'un interrupteur manuel de courant. Enfin, dans le dernier compartiment, un peloton de fil (pour les électrodes).
H = 10 ; l = 16 ; pr = 10
Inscription concernant l'auteur
Appareil Gaiffe, Paris
19e siècle
Cet appareil illustre l'emploi de l'électricité dynamique (et non statique), dans les traitements des pathologies nerveuses et musculaires et dans l'exploration préalable à un traitement. Il s'agit d'une utilisation pratique et thérapeutique des principes mis en évidence par Volta (les piles) et par d'autres scientifiques au cours du 19e siècle dans le domaine des générateurs de courant électrique. On exploite la capacité des piles, dont celle de Volta, à produire du courant de façon continue, sans déperdition. C'est la fonction des bacs et du premier tube. Ensuite, les bobines de dites de Ruhmkorf et les électrodes génèrent puis conduisent le courant à travers les muscles du corps humain. La taille des bobines a été adaptée (réduite) pour pouvoir donner lieu à la construction d'appareils portatifs, munis d'interrupteurs manuels, délivrant de faibles inductions. Ces appareils étaient employés fréquemment en chirurgie généraliste et chirurgie dentaire et figurent souvent dans les collections des musées scientifiques sous le nom de coffret d'électrothérapie.
Propriété d'un établissement public
Dossier individuel
2005
2006
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55