Machine à vapeur à piston
Machine à vapeur à piston
Bourgogne-Franche-Comté ; Territoire de Belfort (90) ; Lepuix ; 10 rue de Chauveroche ; tissage de coton Briot et Cie, actuellement Centre d'Aide par le Travail (usine de menuiserie)
90065
Anciennement région de : Franche-Comté
Territoire de Belfort
Giromagny
Chauveroche (rue de) 10
Tissage de coton Briot et Cie, actuellement Centre d'Aide par le Travail (usine de menuiserie)
IA90000015
En écart
Dans la salle des machines
Industrie textile
Charbon
Fonte de fer ; fer
Machine à vapeur monocylindrique, à double effet, à distribution de type Frikart, et à régulateur à boules. Admission de la vapeur par deux cylindres supérieurs et échappement par les deux cylindres inférieurs. La machine développait une puissance de 100 à 120 ch. La force motrice était transmise à l'atelier des métiers à tisser par le jeu de deux poulies de renvoi et de courroies de chanvres de section carrée passant à l'extérieur. Cette transmission a ensuite été supprimée et la machine directement reliée à un alternateur Alsthom (1000 tours/minute, production de courant continu). La machine était alimentée en vapeur par deux chaudières de marque Scheidecker Frères et Cie (Thann, 68), encore en place actuellement. Alimentées en charbon, équipées d'un économiseur Green (Hallines par Wizernes, 62) et de souffleries alimentées par moteur électrique individuel, ces chaudières portent les dates 1927 et 1936 et ont été installées par l'entrepreneur de fumisterie industrielle Jules Rietsch (Belfort).
L =630 cm, la=260 cm, h=265 cm ; cylindre : l=120 cm, d=50 cm ; volant : d=205 cm, la=48 cm ; bielle : l=210 cm
En état de marche
Inscription concernant le fabricant
Inscription concernant le fabricant : A. Blondel et Cie - Constructeurs, La Madeleine-lez-Lille (Nord) - Ancienne maison E. Boyer
Lieu d'exécution : 59, La Madeleine
Limite 19e siècle 20e siècle
Construite par les Ets A. Blondel et Cie à La Madeleine-lez-Lille (59), la machine aurait été installée vers 1896-1897, au moment où le tissage est repris par H. Briot. Dans un premier temps, elle a servi à transmettre la force motrice aux métiers à tisser installés dans un atelier voisin. Vers 1925-1930, elle est couplée à un alternateur Alsthom pour la production d'électricité. A la même époque, une turbine Kaplan de marque SHM (Tours ?), dotée d'un régulateur de vitesses SHM, est également couplée à l'alternateur. La machine à vapeur a été arrêtée à une date indéterminée. Il est prévu de la transférer dans le tissage du Pont (commune de Lepuix) dans le cadre d'un futur musée de l'industrie sous-vosgienne.
Propriété d'une association
À signaler
Dossier individuel
1999
1999