Statue (2)
Gisant
Ensemble de 2 gisants de Marguerite de Bruyères et de Jacqueline de Biauvas
Île-de-France ; Essonne (91) ; Bruyères-le-Châtel ; château de Morionville
91115
Arpajon
Château de Morionville
IA91000206
En ville
Chapelle
Sculpture
Calcaire : taillé
Deux gisants de femmes, la tête reposant sur des coussins à glands et les pieds sur des chiens jouant. Cassées en plusieurs morceaux et maladroitement restaurées.
Portrait (femme : couché, robe, chaîne, voile, main : joint), chien, coussin
Les deux femmes portent le type de vêtement qui est apparu dans les années 1360 et s'est maintenu dans la noblesse française pendant presque cent ans : une robe aux manches étroites et longues, un surcot, un pendant d'orfèvrerie. Elles portent une mentonnière et sont coiffées d'un voile de veuve recouvrant des cheveux réunis de chaque côté du visage en deux larges masses.
L = 170 ; la = 49 ; l = 166
Mauvais état
Les mains jointes sur la poitrine ont été cassées et les visages martelés.
1er quart 15e siècle
Aux environs de 1750, l'abbé Lebeuf remarque dans la chapelle du collatéral sud, trois statues couchées, celle d'un homme, très abîmée et à chacun de ses côtés, celle d'une femme. Les épithaphes sur le tombeau permettent de les identifier comme celles de Marguerite de Bruyères, héritière de la seigneurie de Bruyères, épouse de Guillaume, seigneur des Bordes (chambellan du roi, il mourut en 1396 à Nicopolis), de son fils, Jean des Bordes, châtelain de Beauvais (il fut fait prisonnier des Turcs en 1397) et de l'épouse de ce dernier Jacqueline. Marguerite de Bruyères décéda en décembre 1419 ou janvier 1420. Par testament, elle demanda que sa tombe soit érigée dans la chapelle Notre-Dame de l'église Saint-Didier où devaient être ramenées celles de son fils et de sa brue. A la fin du 19e siècle, le baron de Guilhermy retrouve sous le porche de l'église les deux statues de femme mutilées. A une date inconnue elles ont été maladroitement réparées et transportées dans la chapelle du château de Morionville.
Propriété privée
À signaler
Dossier individuel
1998
1998