Statue
Statuette
Statuette : Vierge du Calvaire
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Rossillon ; chapelle d'Egieu Sainte-Catherine
01329
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Ain
Virieu-le-Grand
Chapelle d'Egieu Sainte-Catherine
Dépôt Archives Départementales.
Lieu de déplacement : La statue était autrefois déposée à la cure de Chazey-Bons (cf. arrêté de protection).
Sculpture
Bois : polychrome
Bois polychrome et doré, taillé en un bloc ; la figure est dressée sur une terrasse irrégulière.
Vierge
La Vierge est vêtue d'une robe rouge (lie de vin) et d'un voile bleu à orfroi doré (polychromie très lacunaire) qui lui couvre les cheveux. Elle a les mains jointes, les doigts croisés, en position de prière. Sa tête est légèrement penchée à dextre.
H = 50 ; la = 16 ; pr = 10
Mauvais état
En 2005, la statue était à traiter et à restaurer d'urgence. Traitement au rayonnement Gamma et constat d'état établi par Arc-Nucléart en 2006-2007. Observation de la structure : sous la base, un trou conserve un morceau de cheville qui devait initialement servir à la fixation de l'uvre. La surface est criblée de trous d'envol ce qui laisse présager d'une altération de la structure en profondeur susceptible de conférer une grande fragilité à l'uvre. Au niveau de la base, cette attaque s'est traduite par la disparition de nombreux fragments, ce qui réduit d'autant l'assise et donc la stabilité de l'uvre. La fragilité du matériau favorise notamment le clivage ; ainsi, au revers de l'uvre, deux fissures verticales d'environ 30 cm de haut se rejoignent sous la base et délimitent un fragment mobile qui risque fortement de rompre. L'une de ces fissures est localisée au revers de l'uvre dans le pli central du drapé et l'autre, sur le côté droit, dans le pli qui part de la base jusqu'au revers de l'épaule (au niveau supposé de l'omoplate). Un autre élément, plus petit, menace de se rompre pour les mêmes raisons ; on l'observe principalement sous la base, dans le coin arrière gauche. À senestre du pied gauche, il y a un petit manque dans la base. L'interface de cassure est partiellement recouverte d'une peinture brune. Sans parler précisément de conservation / restauration mais plutôt d'intervention antérieure, on peut dire que l'uvre a été consciencieusement décapée dans le but d'uniformiser les lacunes en leur donnant la teinte uniforme du bois nu. Seuls les replis et la polychromie de la robe n'ont pas subi ce « traitement ». Malgré sa stabilité, l'uvre penche dangereusement vers l'arrière (inclinaison proche de 10°) et menace de tomber à la moindre poussée.Observation de la surface : La polychromie est extrêmement lacunaire, elle ne recouvre plus qu'environ 10 % de la surface originale. Un repeint est attesté (présence de polychromie dans un manque de la base, près du pied gauche). La polychromie visible indique que la cape était bleue avec un bord doré (peut être recouvert d'un glacis). La robe est rouge lie de vin et conserve des traces d'un décor de brocards appliqués, probablement plus ancien que le dernier repeint rouge.
16e siècle
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
1975/08/08 : inscrit au titre objet
Base de données CAOA 2016 : 1OM1971 ; Arc-Nucléart, Rapport d'intervention, 2007.
OA001_2005010979NUCA.jpg
Dossier individuel
2003
2003