Statue
Statuette
Statuette : sainte Catherine
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Rossillon ; chapelle d'Egieu Sainte-Catherine
01329
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Ain
Virieu-le-Grand
Chapelle d'Egieu Sainte-Catherine
Vitrine de sécurité à l'église depuis l'été 2011
Lieu de déplacement : La statue, autrefois déposée à la cure de Chazey-Bons (cf. arrêté) pour des raisons de sécurité, a été conservée pendant plusieurs années aux Archives départementales avant sa restauration en 2006.
Sculpture
Bois : polychrome
Bois polychrome et doré, taillé en un bloc ; la figure est dressée sur une terrasse quadrangulaire à angles de façade coupés.
Sainte Catherine
Sainte Catherine couronnée est représentée debout avec ses attributs qui rappellent sa vie et son martyre, elle tient un livre, signe des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment, elle foule à ses pieds la tête de l'empereur Maxence. Un médaillon pend au bout d'une chaîne autour de son cou.
H = 72 ; la = 25 ; pr = 16
Bon état
Restaurée en 2006 par Ursula Mariak pour Arc-Nucléart : voir détails de la restauration sur la fiche 1TRMH370 ; état 05/10/2005 : à traiter et à restaurer, urgent ; traitement par rayonnement Gamma au CENG de Grenoble / consolidation des parties fragiles par imprégnation de résine ; proposition de traitement par Arc-Nucléart en septembre 2005. Ttraitement au rayonnement Gamma et constat d'état établi par Arc-Nucléart en 2006-2007. Observation de la structure : la surface est criblée de trous d'envol, ce qui laisse présager d'une altération de la structure en profondeur susceptible de conférer une grande fragilité à l'uvre. La totalité de la statue est concernée par cette attaque, mais l'altération est moins importante sur la base rapportée. Cette attaque d'insectes xylophages est responsable de la plupart des manques observés, et notamment, de la disparition des pieds et de la cheville gauche de Maximien. La partie arrière de la couronne de sainte Catherine et de nombreux fragments sur les pointes manquent pour les mêmes raisons. Au revers de l'épaule droite, un fragment est manquant, les interfaces de cassures sont nettes et pourraient être dues au clivage du bois le long d'une fente de dessiccation.La base n'est pas originale, elle porte une inscription manuscrite (J.M.- 1990) réalisée au crayon graphite sur la face avant, à senestre. Cette base a sans doute été réalisée, soit pour remplacer une base originale très dégradée, soit pour reproduire celle du Saint évêque Claude (n° 1om1970) qui est stylistiquement très proche et provient de la même commune. Elle est fixée sur l'uvre par deux gros clous fortement oxydés. Deux autres clous, beaucoup plus fins, sont plantés sur le bandeau de la base dont ils dépassent d'environ 1cm. Au centre de la base, une réserve a été aménagée pour sertir un blason. La mise en place de ce dernier a ,en outre, nécessité une retaille partielle de la sculpture. La base a subi une attaque biologique sur toute sa partie arrière (pourriture molle) et une attaque d'insectes xylophages. Elle est donc très fragile et la stabilité de l'uvre n'est pas optimale ; elle présente un fort déséquilibre et menace de tomber à la moindre contrainte. Observation de la surface : la nouvelle base a peut- être été réalisée en 1990, si l'inscription qu'elle comporte correspond effectivement à la date de réalisation. Il est cependant possible que cette inscription ne soit qu'un ancien numéro d'inventaire, voire même, un « tag ». La polychromie comporte de grosses lacunes et l'on peut observer la présence d'au moins un repeint. Elle est appliquée sur une fine couche de préparation et comporte des décors locaux de type brocards appliqués. Ce type de décor est observé sur la robe et sur le manteau de la sainte. Le médaillon et la couronne sont dorés, avec des applications locales de glacis rouge pour imiter des pierres précieuses. Le revers du manteau est également recouvert d'un glacis rouge sur dorure. L'envers du manteau possède un décor de brocards appliqués cernés par un fond bleu, appliqué après la pose des brocards. Toute la polychromie est fortement encrassée et parsemée de trous d'envol d'insectes xylophages.
16e siècle
La statue provient probablement de la chapelle d'Egieu placée sous le vocable de sainte Catherine (la chapelle est citée dans les testaments du 17e siècle, mais sa construction remonte sans doute au 16e s). Fille d'un roi d'Alexandrie, Catherine foule à ses pieds la tête de l'empereur Maxence, allusion à l'épisode de la tentative de celui-ci de mettre sa foi à l'épreuve des questions de cinquante savants docteurs du paganisme qu'elle réussit à convertir. L'empereur en colère la fit martyriser sur une roue, puis décapiter en 310 à Alexandrie. Un rapprochement est possible avec la statuette de saint évêque Claude (1om1970), au niveau des style, dimension, décors, présentation, facture de la taille. La restauratrice date cette statue des 15e -16e siècles tandis que la conservation des antiquités et objets d'art de l'Ain la date du 16e siècle. Dépôt Archives Départementales
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
1975/08/08 : inscrit au titre objet
Oeuvre lauréate du concours CEA/AMF 2006. (Arc-Nucléart), oeuvre restaurée aux frais de Arc-Nucléart. Oeuvre ensuite replacée dans l'église dans une vitrine en 2008.
Trésors conservés, trésors révélés, Belley, 7 mai au 28 août 2010.
Base de données CAOA 2016 : 1OM1972 ; Arc-Nucléart, Rapport d'intervention, 2007.
OA001_20100100636NUCA.jpg
Dossier individuel
2003
2003