Statue
Petite nature
Statue petite nature : saint Augustin
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Rossillon ; église Saint-Pierre
01329
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Ain
Virieu-le-Grand
Église Saint-Pierre
PA00116540
Dépôt Archives Départementales (1996)
Sculpture
Bois : polychrome
Saint Augustin
Saint Augustin est debout, la jambe droite légèrement pliée en ordre de marche. Il tient devant lui, dans la main gauche, un coeur enflammé.
H = 142 ; la = 53 ; pr = 29
Bon état
En 2005, le coeur menaçait de tomber et la main droite était manquant, un traitement et une restauration s'imposaient de toute urgence, d'autant que la statue ne tenait plus debout. Traitement au rayonnement Gamma et constat d'état établi par Arc-Nucléart en 2006-2007. Observation de la structure : Plusieurs fragments sont séparés : la main avec le cur enflammé : le bois est vermoulu et très fragile. Au niveau du poignet, on observe de nombreux assemblages métalliques rouillés (une vis, deux clous et un clou forgé). Ces assemblages sont récents ; la main était à l'origine maintenue par une cheville en bois dont un fragment est encore présent. Un petit manque, ancien, est localisé à la base de la main. L'interface de cassure est aujourd'hui recouverte de polychromie. Deux gros fragments jointifs proviennent de la partie frontale de la base. Le plus grand fragment s'insère sur l'oeuvre dans un espace qui a été spécialement retaillé pour cet usage. Il comporte des traces de vermoulure ancienne recouverte de peinture. Ailleurs, la polychromie a disparu des zones vermoulues. Ce fragment pourrait être un élément rapporté. Il était maintenu sur l'uvre par un collage et une cheville en bois. Un petit fragment vermoulu trouve sa place à dextre de l'emplacement du gros fragment précédemment cité. Un autre petit fragment est très fragile. Son emplacement n'a pas été localisé sur l'uvre. Un fragment du nud du manteau trouve sa place au dessus de la main droite. Il présente des traces d'un collage ancien. La sculpture a également subi une importante attaque d'insectes xylophages. L'ensemble de l'uvre est couvert d'un grand nombre de trous d'envol. Cette attaque est ancienne et la plupart des trous d'envol sont en partie, voire totalement, bouchés par la polychromie. Les plus fortes dégradations sont localisées sur toute la périphérie de la base et sur les deux pointes de la mitre. À cet endroit, une grande partie des pointes a disparu et l'on observe plusieurs fragments mobiles, très fragiles qui menacent de rompre. On observe également de nombreux manques : les doigts de la main droite ont disparu. Les fractures se sont produites par clivage (sans doute à la suite d'un choc). Elles sont anciennes, les interfaces de cassure,à l'exception de celle du petit doigt, sont recouvertes de deux repeints. Sur le côté dextre, à l'aplomb du bras droit, une partie du drapé a, sans doute, été taillé séparément avant d'être chevillé et collé sur l'oeuvre. Cet élément s'est par la suite fracturé en deux morceaux. La partie supérieure est encore maintenue par une cheville ; l'assemblage est mobile. La partie inférieure a disparu, l'ancienne cheville est encore en place.Quelques petits manques sont disséminés sur les arêtes et les plis du manteau (par ex., pli du manteau sous la barbe), certains manques ont une interface de cassure recouverte par le dernier surpeint. Les parois de l'emplacement du gros fragment (sous le genou droit) ont été retaillées et aménagées spécialement pour la remise en place du dit fragment. Des pièces de bois ont été ajoutées, elles sont taillées pour combler des manques et donner une meilleur assise au collage du fragment. Une fissure fait le tour du poignet gauche, deux à trois centimètres en dessous du plan de fracture de la main. Observation de la surface : La polychromie est uniformément encrassée. Cet encrassement est un peu plus prononcé sur la base (accumulations).La couche picturale est fortement fissurée et présente de nombreux soulèvements. De nombreuses écailles ont disparu ; les soulèvements sont généralement localisés à l'interface bois/préparation. Des écailles de polychromie de la robe sont conservées dans une enveloppe associée. Quelques écailles se sont détachées par frottement.On observe au moins deux repeints. La dernière intervention est un repeint partiel avec une peinture mate de type gouache. Elle est appliquée directement sur les lacunes de polychromie, sans comblement préalable. De nouveau x manques se sont produits après cette intervention. Sur le gant gauche par exemple, on observe une zone de bois nu (manque récent), une zone de bois retouché (en gris mat, directement sur le bois) et la polychromie plus ancienne appliquée sur une fine couche de préparation (recouverte, elle aussi, par la peinture grise observée sur le reste du gant). Une étude succincte de polychromie met à jour des dorures en de nombreux endroits. Une étude de polychromie complémentaire pourrait se révéler utile. Campagne de désinfection réalisée par Pascale Deloddere et Aurélie Amiot le 17/01/2011 :déballage, aspiration, remballage.
17e siècle
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
1975/08/04 : inscrit au titre objet
Base de données CAOA 2016 : 1OM1975 ; Arc-Nucléart, Rapport d'intervention, 2007.
OA001_2005010940ZA.jpg
Dossier individuel
2003
2003