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Tableau : Vierge à l'Enfant au scapulaire avec saint Simon Stock et Saint Nicolas

Désignation

Dénomination de l'objet

Tableau

Titre courant

Tableau : Vierge à l'Enfant au scapulaire avec saint Simon Stock et Saint Nicolas

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Val-Revermont ; Cuisiat ; église Saint-Clément

N° INSEE de la commune au moment de la protection

01426

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Canton

Treffort

Nom de l'édifice

Église Saint-Clément

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Nef

Description

Catégorie technique

Peinture

Structure et typologie

Rectangulaire horizontal

Matériaux et techniques d'interventions

Toile (support) : peinture à l'huile ; bois (cadre)

Indexation iconographique normalisée

Vierge à l'Enfant ; saint Simon ; saint Nicolas

Description de l'iconographie

La Vierge et l'enfant Jésus assis sur des nuées formant un demi cercle, elle remet le scapulaire à saint Simon, saint Nicolas en évêque mitré avec crosse sur le côté droit de la composition.

Dimensions normalisées

H = 86 ; la = 124

État de conservation (normalisé)

Bon état

Inscription

Inscription concernant l'auteur ; date ; armes ; inscription concernant l'identité du modèle

Précisions sur l'inscription

Signature en bas entre les blasons : 1665, PURCUARD OU JUENARD PINXIT ; armes en partie basse ; inscription 1 : ST SIMON STOCK ; inscription 2 : ST NICOLAS

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

3e quart 17e siècle

Année de création

1665

Description historique

Selon la notice du catalogue d'exposition du Musée de Brou à Bourg-en-Bresse Brou en 1984 'Peinture religieuse en Bresse' : si l'on en croit la tradition locale, le tableau aurait été restitué après la Révolution par un paroissien zélé, à l'église de Cuisiat. Mais il dû être enlevé de son cadre d'origine car le nom de saint Simon est coupé. De prime abord, le tableau pouvait être attribué à Benoît Alhoste (composition en frise, personnages aux visages étroits, yeux en amande, couleurs franches). Mais entre les deux blasons apparaît une date : 1665 et en dessous une signature difficilement lisible suivie de la mention 'pinxit'. Même si le mauvais état de la toile ne permet pas de lire avec certitude le nom d'Urcuard, il est certain que par son style et par sa date l'oeuvre appartient bien à l'Ecole bressane du 17e siècle. Le sujet est facilement identifiable : il s'agit de la remise du scapulaire à saint Simon Stock. C'est le thème carmélitain le plus représenté dans toutes les églises de France, prouvant l'importance attachée à ce culte au 17e siècle. Les Carmes, qui voulaient que la Vierge eut appartenu à leur Ordre, lui vouaient une ardente dévotion. Le peintre a respecté la tradition iconographique en montrant le religieux agenouillé aux pieds d'une Vierge à l'enfant. A droite de la composition se trouve saint Nicolas dont on explique mal la présence ici, si ce n'est l'importance de son culte dans la région. L'église, qui dépend du prieuré de Gigny, est placée sous le vocable de saint Clément ; on y note en 1700, une confrérie du Saint-Sacrement et une du Rosaire. Pour qui donc a été commandée cette oeuvre ? Il paraît difficile de nier son caractère 'local'. En effet si l'on en croit Maître Berger de Treffort, le paysage en arrière-plan appartient au Revermont. Aux pieds de saint Simon s'élève la partie ouest du château de la Motte (tours et murailles) aujourd'hui détruit. Le château de La Motte appartenait depuis 1750 à la famille de Lucing et à l'ouest du Revermont, dans la paroisse de Cuisiat. Sous le nuage, qui supporte la Vierge et dans le lointain s'étend la Forêt de la Motte ; plus à droite, on aperçoit les ruines du château de Montfort. Tout à fait à droite, on devine les ruines de l'ermitage de saint Roch. Le tableau a pu être fait pour un membre de la famille de Lucinge. Malheureusement, les armoiries visibles sur la toile nous sont inconnues et ne correspondent à aucune des familles parentes ou alliées des Lucinge. L'oeuvre n'est pas de grande qualité, mais elle est très représentative de la peinture bressane du 17e siècle. Il est difficile de juger de la qualité du coloris mais comme ses contemporains, le peintre utilise le rouge vif pour la tunique de la Vierge, le ciel est traité au moyen d'une palette claire. La composition est sans grande originalité : les personnages sont symétriques par rapport à la Vierge. le modelé des visages et rendu avec maladresse, il y a une certaine raideur dans les attitudes. (source Michèle Duflot). lieu d'exécution : Rhône-Alpes ; 01 ; Bourg-en-Bresse.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

1990/01/18 : inscrit au titre objet

Observations

1er passage en CDOM 23/11/1984 : Inscrit au titre objet 1984/12/17

Référence(s) d'exposition(s)

La peinture religieuse en Bresse au XVIIe siècle, Catalogue d'exposition, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 14 septembre - 4 novembre 1984, p.66

Sources d'archives et bases de données de référence

Base de données CAOA 2016 ; 1OM2484 ;

Photographies liées au dossier de protection

OA001_20150103330XA.jpg

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

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Tableau : Vierge à l'Enfant au scapulaire avec saint Simon Stock et Saint Nicolas
Tableau : Vierge à l'Enfant au scapulaire avec saint Simon Stock et Saint Nicolas
© Ministère de la Culture (France), Conservation des antiquités et des objets d’art de l’Ain, tous droits réservés
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tableau, vue générale
tableau, vue générale
© Ministère de la culture (France) ; © Conseil départemental de l'Ain
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