Statue
Petite nature
Statue petite nature : Christ
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Grièges ; chapelle Saint-Gengoult
01179
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Pont-de-Veyle
Chapelle Saint-Gengoult
Dépôt Archives Départementales
Lieu de déplacement
Sculpture
Bois : polychrome
Ronde-bosse en bois polychrome ; objet mutilé : pas de bras, ni de pieds.
Christ
Christ aux longs cheveux au nez fin de facture naïve, les yeux baissés ; jambes côte à côte ; périsonium accroché à une corde qui lui ceint la taille.
H = 146 ; la = 26 ; pr = 22
Mauvais état
Mutilé : sans bras, ni pieds. Désinsectisation par rayonnement gamma et injection de Perxyl 10 par Arc-Nucléart en 2006 + établissement d'un constat d'état : observation de la structure : L'uvre est composée de deux morceaux de bois assemblés puis taillés. Le plus gros morceau a servi pour sculpter la face avant. Le morceau rajouté a permis de tailler les talons des deux pieds, le morceau cuisse/fesses (aujourd'hui fracturé en trois éléments) et la partie supérieure du dos. Parmi ces éléments, le talon droit et la partie supérieure du dos ont disparu ; Le talon gauche et la partie située entre les deux fesses se sont désolidarisés de l'ensemble et sont conservés dans une enveloppe attenante ; les deux fragments cuisses/fesses sont fixés avec des clous. La fesse gauche ne tient plus que par un clou et présente une forte mobilité. La fesse droite, mieux maintenue (au moins deux clous) est légèrement mobile. Les deux bras ont disparu ; il ne subsiste qu'un infime fragment vermoulu du bras gauche. L'assemblage des bras était assuré par de gros clous carrés en fer forgé. Quatre autres clous, du même type, sont plantés dans le crâne (trois à l'arrière, un sur le côté gauche). Leur fonction n'est pas précisément définie, ils servaient peut être à fixer une couronne d'épine ou une auréole (bien que leur section soit un peu disproportionnée par rapport à l'élément qu'ils étaient supposés maintenir). La tête est fracturée en deux endroits, les fragments ont été remis en place et fixés avec plus ou moins de succès. Le fragment au premier plan (qui conserve tout le visage) est fixé par des clous fortement oxydés, il présente une légère mobilité et son positionnement n'est pas bon, notamment dans la partie supérieure. A cet endroit, la fissure est ouverte sur une largeur d'environ cinq millimètres. La fracture au second plan est dans un axe légèrement décalé par rapport à la première. Le fragment a été collé et présente un léger décalage. Il est possible que cette découpe résulte d'un clivage partiel qui aurait été agrandi en découpant avec une scie. Dans ce cas, le décalage pourrait résulter de la perte de matière engendrée par la découpe. A droite de la tête, deux boucles de cheveux, sculptées dans un morceau séparé, ont été fixées avec des clous (un dans chaque mèche). La corrosion des clous a rendu ces assemblages légèrement mobiles. De nombreuses fissures de dessiccation sont visibles, disséminées un peu partout et, notamment, sur le torse. Elles sont généralement assez courtes et peu profondes. Sur un pli du périzonium, on observe un enfoncement consécutif à un choc. Le bois vermoulu s'est fracturé à cet endroit. Au revers, au dessus de la fesse droite, un manque dans le bois montre que le morceau utilisé pour la taille a été débité près de la surface, comme l'atteste un restant d'écorce. L'uvre ne peut pas être remise sur une croix dans les conditions actuelles. Observation de la surface : La surface présente un empoussièrement uniforme. Un repeint est présent en surface, comme l'indique la présence de peinture directement appliquée sur le bois. Quelques lacunes font apparaître une très faible couche de préparation (il s'agit peut être d'un résidu d'une ancienne préparation qui aurait été décapée). Par endroit, c'est le bois qui est directement apparent. Sur les hanches et les membres inférieurs, on observe de larges auréoles d'origine indéterminée (humidité ? projections ?). A ces endroits, la polychromie est parcourue d'un très fin réseau de micro-fissures. Campagne de désinfection réalisée par Pascale Deloddere et Aurélie Amiot le 17/01/2011 : déballage, aspiration, remballage.
16e siècle
Déposé aux Archives départementales (le 24/02/2003) par M. Richard Schneider qui le conservait depuis 1996 dans sa maison située en face de la chapelle, avant son déménagement.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
1995/07/06 : inscrit au titre objet
Base de données CAOA 2016 ; 1OM1260 ;
Dossier individuel
2003
2003