Canon
Paire de canons
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Confrançon ; château de Loriol
01115
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Montrevel-en-Bresse
Château de Loriol
PA00132808
Rez de chaussée côté nord
Fonderie
Paire de canons, fonte, et bois pour l'affût (l'affût actuel a été fabriqué pour la présentation des canons ; il ne servait pas au tir).
Le canon est décoré de fleurs de lys, phylactère et armoiries bûchées.
H = 83 ; la = 27 ; pds = 40
Bon état
Signature ; numéros ; date
Transcription autour de la base du canon : FAIT PAR P. CHARY ; transcription à la base du canon 1 : N° I . 8 / 1734 ; transcription à la base du canon 2 : N° 7 . 84 / 1734.
18e siècle
Le roi Louis XV remet à Claude-Elisée de Court (1666 1752), seize canons armoriés à ses armes (ou à celles du duc d'Orléans), ainsi que des mortiers et des boulets en récompense de ses bons et loyaux services.. Montés sur leurs affûts, les canons sont placés à l'intérieur du château de Gournay et participent à son décor. Seize canons sont mentionnés à la mort de Claude Elisée de Court, dans l'inventaire après décès établi le 29 août 1752. 12 canons partent à Loriol, dans la propriété de son neveu, M. Duport de Montplaisant. 4 autres restent à Gournay (ils apparaissent dans la succession du nouveau propriétaire du château de Gournay). La trace des canons restés à Gournay est perdue au moment de la Révolution. Les 12 canons destinés au château de Loriol sont enlevés en 1789 et transférés à Pont-de-Vaux où ils sont censés être protégés. En 1815, ils sont confiés à la ville de Bourg-en-Bresse qui les demande. Mais, les canons ne reviendront jamais à Pont-de-Vaux et disparaissent de la circulation. Beaucoup plus tard, Charles-Dominique de Loriol, arrière arrière-grand-père d'Arnaud de Loriol, propriétaire du château à ce jour, reconnaîtra deux de ces canons dans un musée de Dijon, entreprendra des démarches et obtiendra qu'ils soient restitués à la famille de Loriol. Deux canons sont toujours conservés par les descendants de Claude-Elisée Decourt en Bresse. Ces canons étaient tirés pour saluer dignement le passage des personnalités de haut rang, notamment le Général Joubert lorsqu'il venait à Pont-de-Vaux. Un manuscrit avec sceau est conservé au château de Loriol : il s'agit d'une autorisation datée du 16 décembre 1753, par laquelle le sieur Duport Montplaisant, ancêtre de M. Arnaud de Loriol, obtient l'autorisation signée de Louis Charles de Bourbon, comte d'Eu, prince de Dombes « d'avoir dans son château de Loriol en Bresse 12 petites pièces à canon d'une livre de balle qu'il avait hérité du Sieur Decourt ». Biographie du vice-amiral Claude Elizée Decourt (1666 1752) : Il meurt à l'âge de 86 ans, le 19 août 1752 au château de Gournay-sur-Marne (ou en Brayes), château disparu aujourd'hui. Il n'a jamais vécu au château de Loriol. A sa mort, il n'a pas d'héritier direct, et ce sont les neveux Loriol qui héritent. A Saint-Bénigne figurerait un monument à sa mémoire (stèle dressée contre l'église) : à vérifier, car d'après le pré-inventaire, il s'agit d'une pierre qui se trouvait dans l'ancien cimetière : « ici est le tombeau de sieur Charles Catont Decourt, gentilhomme servant chez le roi et Anne de Saumaise, sa femme MDCLXXIII ».
Propriété d'une personne privée
Inscrit au titre objet
2009/06/05 : inscrit au titre objet
Trésors conservés, trésors révélés', Belley, 7 mai au 28 août 2010
Base de données CAOA 2016 ; 1OM10153 ;
Dossier individuel
2009
2009