Statue
Petite nature
Statue petite nature : Saint Didier
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Montagnieu ; église Saint-Didier
01255
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Lhuis
Église Saint-Didier
Dépôt Archives Départementales
Lieu de déplacement
Sculpture
Bois : polychrome
Ronde-bosse en bois polychrome.
Saint Didier est coiffé d'une haute mitre sur la tête ; il est vêtu d'une longue soutane sombre avec surplis bordé d'une large et fine dentelle au bas et un pluvial sur ses épaules fermé par une patte d'agrafage carrée ; il porte une croix pectorale et une étole croisée sur sa poitrine ; une crosse à volute végétale ouverte est appuyée à son bras gauche (il devait à l'origine la tenir dans la main) ; il lève la main droite pour bénir.
H = 97,5 ; l = 32 ; p = 21
Mauvais état
Crosse à réassembler ; main gauche à reconstituer ; avant bras droit à réassembler et main droite à restituer (?) ; devis de restauration réalisé par Arc-Nucléart en 2005 ; traitement au rayonnement Gamma et constat d'état établi par Arc-Nucléart en 2006-2007 : observation de la structure : le bois est profondément vermoulu. Cette dégradation a favorisé de nombreuses fractures et entraîné quelques manques ; cinq fragments résultant de ces dégradations sont conservés dans une enveloppe associée : l'avant-bras et l'amorce de la main droite. Un fragment comporte les doigts de la main droite. Il manque une partie de la main qui fait la jonction entre ce fragment et le précèdent (avant-bras). Ce fragment est particulièrement vermoulu et fragile. Une partie de la main gauche qui comporte quelques points de contact avec le poignet déjà en place sur le saint. Sur ce fragment, l'extrémité des doigts est manquante. Deux fragments s'assemblent pour former la partie supérieure de la crosse. En cas d'un éventuel remontage, il subsistera tout de même un petit manque au niveau de la boule de jonction avec le bâton. Le pouce de la main gauche est manquant. Un fragment du manteau, en bas, côté senestre est manquant. Le fragment présente des signes de fractures sur le plan vertical. Sur le plan horizontal, le fragment a été découpé. La découpe se poursuit horizontalement dans le manteau, jusqu'au corps du saint. Il est possible que cette découpe soit originale et que le saint ait été sculpté dans un bloc constitué de plusieurs morceaux de bois assemblés. Sur la semelle, à dextre, un fragment vermoulu est mobile. La base est fixée dans le prolongement de la semelle. Le système de fixation n'est pas connu (pas de clous visibles). De nombreux fragments sont maintenus par des clous. Certains clous sont encore recouverts de polychromie (sur la cape, juste au dessus du poignet droit) mais dans la plupart des cas, la corrosion a fait éclaté la polychromie qui recouvrait leur tête. Ces clous sont très nombreux et une radiographie X parait indispensable pour les localiser tous et mettre au jour leur état de conservation. Deux gros fragments de forme et dimension assez similaires forment les côtés droit et gauche du saint. Ils englobent chacun une partie de l'épaule, le bras et le pan de vêtement qui se trouve en dessous. Ces fragments sont délimités par deux longues fissures verticales : dans le dos et sur l'envers le long du corps. Les similitudes entre ces fragments semblent confirmer l'hypothèse d'une sculpture taillée dans un assemblage de morceaux de bois (à confirmer par la radiographie). Le bâton de la crosse est séparé. A l'origine il se glissait à travers un trou aménagé dans la main gauche et s'insérait dans un autre trou sur la semelle. L'ornement en forme de crosse (cf. fragments dans l'enveloppe associée) venait s'emboîter dans la partie supérieure du bâton. Sur la semelle, au niveau du pied gauche, le trou de logement du bâton de la crosse est vermoulu et comporte quelques manques. Observation de la surface : la surface présente un léger encrassement, plus prononcé sur les surfaces horizontales où l'on observe des accumulations de poussières. La polychromie présente peu de soulèvements, mais elle est parcourue par un réseau de microfissures. Un léger refixage pourrait être nécessaire au cours du nettoyage. Par ailleurs, l'observation sous loupe binoculaire montre un léger film brillant dans les lacunes de polychromie. Il pourrait s'agir d'un refixage antérieur. Les lacunes de polychromie sont essentiellement observées sur les parties saillantes, elles sont principalement dues à des frottements. Trois couches de polychromie sont visibles. Une étude de polychromie se révèle nécessaire.
Inscription concernant l'identité du modèle
Transcription (sur le socle) : SAINT DIDIER.
À l'extérieur sur le mur de façade
17e siècle
Saint Didier, archevêque de Vienne, fur assassiné en 608 à Prisciniacum, qui devint par la suite Saint-Didier-sur-Chalaronne. Quelques années plus tard, son corps fut enlevé parles habitants de Vienne. Depuis, son, culte est resté très vivant dans l'Ain où une quinzaine d'églises se placèrent sous son vocable. Saint Didier était le patron de l'église primitive de Montagnieu, dont il ne reste que quelques ruines situées au sud du village sur la colline 'de Saint-Didier'.
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
1974/08/09: inscrit au titre objet
Récolement édité en 2006
Base de données CAOA 2016 ; 1OM1593 ; Arc-Nucléart, Rapport d'intervention, 2007
Dossier individuel
2003
2003