Monument funéraire
Monument funéraire : Vierge de Pitié avec saint Jacques et saint Nicolas présentant deux donateurs
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Saint-Quentin ; basilique Saint-Quentin
02691
Anciennement région de : Picardie
Saint-Quentin-Centre
Basilique Saint-Quentin
PA00115910
Dans la chapelle des Sept-Douleurs de la basilique, dans l'abside, pilier.
Sculpture
Pierre : taillé, peint, polychrome
Vierge de Pitié
L'encadrement est richement ouvragé (pilastres, chapiteaux, dais ajourés), le tout est surmonté d'un couronnement ajouré, orné de pinacles, pot-à-feu et rinceaux. Deux fleurs de lys dorées ornent la face des pinacles. Sur le pilastre de gauche, en bas-relief apparaît une tête d'ange ailée surmontée d'un mascaron. Le chapiteau présente des animaux ailés. Le pilastre de droite est par contre uniquement ornemental. Dans une composition axiale, le haut-relief représente une Vierge de pitié assise, tenant dans ses bras le corps du Christ étendu devant elle. A sa droite, un saint dont les attributs (un grand chapeau orné d'une coquille et de deux dagues croisées, ainsi qu'un bâton de pélerin) nous indiquent qu'il s'agit de saint Jacques. A sa gauche, un autre saint qui a perdu ses attributs, était couvert de la mitre de l'évêque aujourd'hui disparue, les fanons de la mitre étant encore présents sur l'épaule. Ce sain est identifié comme saint Nicolas, touche de la paume de sa main droite la tête du donateur agenouillé qui prie en direction du Christ. L'épouse du donateur, plus petite, est placée derrière sous la manche du saint. Au-dessus de la scène principale, deux anges tiennent un ostensoir surmonté de l'ostie représentant le corps du Christ.
H = 168 ; la = 88 ; pr = 27
Oeuvre restaurée
Oeuvre restaurée en 2014 par Christine Bazireau.
1ère moitié 16e siècle
La ville de Saint-Quentin se trouvait sur l'un des chemins de pèlerinage partant de Tournai et allant à Compostelle. L'ancienne chapelle dédiée à Saint-Jacques abrite ce haut-relief. Un livre datant de 1916, écrit par le père franciscain Raymund Dreiling, aumônier de l'armée allemande stationnée dans la région pendant la première guerre mondiale, a permis de confirmer l'identidée de saint Nicolas, il portait dans sa main droite un saloir avec trois enfants. Une photographie repoduite dans ce livre permet de voir l'oeuvre avant sa dégradation (bombardements de 1917, vols). Une traduction du texte pourrait attribuer cette oeuvre à un certain Noël C. (J. Hachet).
Propriété de la commune
Classé au titre immeuble
1840 : classé au titre immeuble
Liste de 1840
Dreiling Raymund, La basilique de Saint-Quentin, son histoire et ses caractéristiques, éditions Etappen-Drückerei, Saint-Quentin, 1916, 43 pages.
DOM
Dossier individuel