Autel ; retable ; statue (2) ; cadre
Du Saint-Esprit
Ensemble de l'autel du Saint-Esprit : autel, retable, deux statues d'anges et cadre du tableau
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Hautes-Alpes (05) ; Briançon ; collégiale Notre-Dame et Saint-Nicolas
05023
Briançon
Collégiale Notre-Dame et Saint-Nicolas
PA00080528
Menuiserie ; sculpture
Bois : taillé, peint, polychrome, doré
La sculpture présente un motif végétal. Une modification de la partie centrale a été effectuée en 1913 avec la pose d'un triptyque reprenant le thème du retable. Deux anges céroféraires se trouvent sur des consoles, de part et d'autre de l'autel. Des cartouches présentent les sept dons du Saint-Esprit. Le tableau de Louis Court, La Pentecôte, est classé depuis le 12 décembre 1906.
Ange
H = 92 ; la = 242 (autel) ; h = 853 ; la = 491 (retable)
18e siècle
Le mobilier de la collégiale est intimement lié à l'édifice, tant chronologiquement que dans son dessin même. Pour mémoire, dans son Projet des ouvrages à faire à la ville et au château de Briançon du 22 novembre 1692, Vauban dresse les grandes lignes d'un système défensif complexe et exceptionnel pour Briançon, qui comprend en effet trois forts : les fortifications de la ville haute, le fort des Têtes et le fort du Randouillet, qui sont étagés ; deux moyens de communication : la communication Y, qui permet un déplacement des troupes et de l'eau à couvert en cas de siège, et le pont d'Asfeld ; quatre ouvrages de protection avancée : le fort Dauphin, la redoute des Salettes, le fort d'Anjou et la redoute du Point du Jour. Les fortifications de la ville haute s'étendent sur deux fronts, et la collégiale se trouve à la jonction entre le front d'Embrun vers le sud et le front Nord. La construction de la collégiale est assez mouvementée : elle débute en 1703 pour six ans, puis est interrompue et reprend entre 1715 et 1718. Vauban réclame la paternité des plans de la collégiale avec force dans une lettre au consul de Briançon qu'il écrit de Marly le 26 juin 1703 : c'est moi qui ai premièrement réglé ce plan, Roblin (l'ingénieur) n'y a mis que fort peu du sien. Le vocable de l'église est celui des saints protecteurs traditionnels de la ville. Elle devient collégiale en 1746. Cette église est particulière pour ses dimensions très larges : les quatre travées mesurent 12 m de large pour 18 m de haut. Sa décoration a subi une simplification par la suite d'une décision prise en 1715 par l'ingénieur militaire Desroches, qui décide de supprimer tous les ornements, décorations et magnificences présents dans l'église. Cependant, la collégiale demeure très richement ornée. Elle compte aujourd'hui 55 objets protégés, dont 38 sont classés. Les autels et les retables ont une grande cohérence, chronologique et artistique (les mêmes artistes interviennent bien souvent).
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2009/07/21 : inscrit au titre objet
2009-202-4
Fiche et photo manquantes.
Récolement 2019
Dossier individuel
2019