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Plateforme ouverte du patrimoine

tableau (panneau peint) : Christ en gloire (élément de décor éphémère)

Désignation

Dénomination de l'objet

Tableau

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Panneau peint

Titre courant

Tableau (panneau peint) : Christ en gloire (élément de décor éphémère)

Localisation

Localisation

Grand Est ; Aube (10) ; Troyes ; église Saint-Pantaléon

N° INSEE de la commune au moment de la protection

10387

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Champagne-Ardenne

Nom de l'édifice

Église Saint-Pantaléon

Référence Mérimée de l'édifice

PA00078259

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Dans le bas-côté nord de l'église.

Description

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Peuplier (support) : peinture à l'huile

Description matérielle

Bois (essence de peuplier) : assemblé et peint (peinture à l'huile). Le revers présente un assemblage de différentes planches.

Indexation iconographique normalisée

Christ glorieux

Description de l'iconographie

Il s'agit d'une représentation du Christ ressuscité, triomphant, avec ses plaits visibles, enveloppé du linceul, portant un étendard symbole de la victoire sur la mort, levant la main droite au ciel et flottant sur une sorte de nuage.

Dimensions normalisées

H = 150 ; la = 85

Historique

Siècle de création

1ère moitié 18e siècle

Description historique

Il s'agit certainement d'un élément de décor de théâtre ou un pur élément de décor éphémère. Techniquement le revers rappelle les éléments de décor du XVIIIe siècle ou du XIXe siècel tels que certains buissons et arbres du fonds de décor du XVIIIe siècle du château de Fontainebleau ou de Trianon. On retrouve cette techniqu eau XIXe siècle au petit théâtre du château de Compiègne (des statues de jardin ou des vases de fleurs avec leur socle peints en trompe l'oeil). Sur le plan technique, on peut le rapprocher également des Dummy bords, ces mannequins panneaux que l'on trouvait sur certaines scènes (figurants muets : personnage endormi, soldat en faction...) mais qui ont aussi servi dans les grandes demeures de devant de cheminée ou pour contrer les courants d'air (un chien endormi, une servante en train de peler des pommes...). Jean-Paul Gousset, directeur de l'opéra royal du château de Versailles a été consulté en 2008 et indique l'existence au théâtre d'une tradition qui veut que l'on ne représente jamais d'êtres vivants sur une toile peinte. Il en déduisait que ce décor ne pouvait donc pas provenir d'un fonds de décor de théâtre civil et qu'il s'agissait très certainement d'un élément de décor pour des spectacles de théâtre sacré que l'on donnait dans les églises où de véritables mises en scènes avaient lieu avec des changements de vue nécessitant parfois des mouvements de machineries complexes. Il précise : ce théâtre sacré se retrouve beaucoup en Lorraine, comme à Lunéville, où l'on poussait la scénographie jusqu'à construire un orgue sans tuyau apparent. On sait que dans cette église de Lunéville justement, du théâtre sacré était donné lors de la Nativité ou de la Passion, mettant en scène des personnages peitns mêlés d'acteurs vivants.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Classé au titre objet

Date et typologie de la protection

2012/06/21 : classé au titre objet

Précisions sur la protection

2008/10/28 : inscrit au titre objet ; 2011/06/16 : Commission nationale des monuments historiques ; 2008/10/24 : Commission départementale des objets mobiliers

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel