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Plateforme ouverte du patrimoine
masse du chapitre
Désignation
Dénomination de l'objet
Masse de cérémonie
Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique
Masse du chapitre
Titre courant
Masse du chapitre
Localisation
Localisation
Occitanie ; Aude (11) ; Carcassonne ; cathédrale Saint-Michel
N° INSEE de la commune au moment de la protection
11069
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
Nom de l'édifice
Cathédrale Saint-Michel
Référence Mérimée de l'édifice
PA00102584 ; IA11000037
Emplacement de l’œuvre dans l’édifice
Dans la chambre forte du trésor de la cathédrale.
Description
Catégorie technique
Orfèvrerie
Matériaux et techniques d'interventions
Argent : ciselé, repoussé, fondu
Description matérielle
Sous des arcatures en forme de feuilles d'acanthe, statue miniature de saint Michel terrassant le dragon. Le haut forme une sorte de baldaquin à lambrequins. Il est couronné d'un bulbe orné de feuilles et de godrons.
Indexation iconographique normalisée
Saint Michel ; victoire ; dragon ; ornementation ; lambrequin ; bulbe ; godron
Description de l'iconographie
Saint Michel terrassant le dragon sous un baldaquin couronné d'un bulbe de feuilles et de godrons. Décor de feuilles d'acanthe.
Dimensions normalisées
H = 100
Inscription
Poinçon
Historique
Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet
Lieu de création
Lieu d'exécution : Languedoc-Roussillon, 11, Carcassonne
Siècle de création
4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
Année de création
1798 ; 1809
Description historique
La cathédrale Saint-Michel est l'église gothique de la ville basse, où le siège épiscopal a été transféré en 1802 depuis la basilique Saint-Nazaire. Jean-Pierre Aribaud II (1758-post. 1820) était maître-orfèvre à Carcassonne. Issu d'une dynastie d'orfèvres carcassonnaise, il est le plus prolifique de tous. Sa production est entièrement locale. Sa carrière est comparable à celle de Louis III Samson de Toulouse avec lequel il était en concurrence. Cette oeuvre est datée par poinçon entre 1798 et 1809. Saint Michel archange figure sur la crosse à l'intérieur du petit édicule. Les masses étaient utilisées lors des processions par le chapitre, qui est reconstitué en 1802. A cette occasion, Mgr Delaporte, premier évêque concordataire, fait recréer les objets qui avaient été fondus pendant la Révolution. Il était le frère de l'ancien intendant de la liste civile de Louis XVI, et il a beaucoup fait pour le diocèse de Carcassonne. On conserve, outre ces objets, une chapelle d'orfèvrerie et tout un salon qui se trouvent dans l'ancien évêché, devenu aujourd'hui la Chambre de commerce. Cette oeuvre est très fidèle à l'ancien modèle de la fin du XVIIIe siècle.
Statut juridique et protection
Statut juridique du propriétaire
Propriété de l'Etat
Typologie de la protection
Classé au titre objet
Date et typologie de la protection
2013/10/21 : classé au titre objet
Précisions sur la protection
Arrêté n° 063. Commission nationale des monuments historiques du 16/06/2011. Commission départementale des objets mobiliers du 01/12/2010.
Référence(s) de publication(s)
Palouzié, Hélène, dir., Mémoires d'orfèvres : L'orfèvrerie classée Monument historique des églises du Languedoc-Roussillon, Somogy éditions d'art, Drac Languedoc-Roussillon, 2011, p. 326.
Sources d'archives et bases de données de référence
François Amigues (conservateur des antiquités et objets d'art de l'Aude) ; Laurent Hugues (conservateur des Monuments Historiques)
Références documentaires
Cadre de l'étude
Dénomination du dossier
Dossier individuel
