statue : Saint non identifié

Dénomination de l'objet

Statue

Titre courant

Statue : Saint non identifié

Localisation

Occitanie ; Aveyron (12) ; Rodelle ; église Saint-Pierre

N° INSEE de la commune au moment de la protection

12201

Canton

Causse-Comtal

Nom de l'édifice

Église Saint-Pierre

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Entrée du choeur, côté nord

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Pierre

Indexation iconographique normalisée

Saint

Description de l'iconographie

Le saint tient à deux mains le livre ouvert serré contre lui, il est vêtu d’un manteau aux plis souples et d’une longue tunique laissant apparaître ses orteils nus. Son visage est émacié, la barbe est courte, ses cheveux ondulés.

Dimensions normalisées

H = 90

Siècle de création

Limite 15e siècle 16e siècle

Description historique

La statue de saint Antoine se trouve à la retombée d’un arc en accolade ornant l’entrée du choeur roman de l’église de Rodelle, dans sa niche d’origine, côté nord. La statue de saint Antoine lui fait pendant. Elle correspond à un saint dépourvu d’attributs ce qui rend son identification difficile. Il tient à deux mains le livre ouvert serré contre lui, il est vêtu d’un manteau aux plis souples et d’une longue tunique laissant apparaître ses orteils nus. Son visage est émacié, la barbe est courte, ses cheveux ondulés. Ici aussi, il s’agit d’une statue de belle facture. Plusieurs auteurs ont attribué cette sculpture à saint Benoit ou à saint Macaire sans pouvoir avancer de véritables arguments à leur interprétation. S’il est difficile de connaître avec certitude l’identité de ce saint qui fait pendant à saint Antoine, il est tentant d’y voir un second ermite : le bourg castral de Rodelle est en effet considéré depuis l’époque carolingienne, comme étant le lieu où vécut au VIIe siècle l’une des très rares femmes ermites de la région, sainte Tarcisse, d’origine royale. Une cellule creusée dans la roche, située au pied du village, est réputée pour être son lieu de vie et fait l’objet d’un pèlerinage qui a été largement réactivé à la fin du XIXe siècle. Il est tentant d’établir un lien entre la présence de sainte Tarcisse et ces deux statues de saints ermites. Par ailleurs, ces sculptures, datées de la toute fin du Moyen Âge, présentent des similitudes stylistiques qui permettent de les rattacher à un groupe localisé dans la haute vallée du Lot (Bozouls, Entraygues, Nadaillac…). (source : présentation de Laurent Fau, conservateur des antiquités et objets d'art, en Commission régionale du patrimoine et de l'architecture).

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2021/12/21 : inscrit au titre objet

Précisions sur la protection

Commission régionale du patrimoine et de l'architecture du 02/11/2021.

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel