Encensoir (2)
Deux encensoirs
Normandie ; Calvados (14) ; Pont-l'Évêque ; église Saint-Michel
14514
Anciennement région de : Basse-Normandie
Pont-l'Evêque
Église Saint-Michel
PA00111605
Sacristie
Orfèvrerie
Argent
Pied circulaire, frise de chapelets. Panse renflée, canaux, feuilles. Cheminée ajourée, palmettes stylisées dans des cartouches ; frise de chapelets ; frise de canaux ajourés ; flamme sommitale. Consoles saillantes ajourées pour passer les chaînes.
Feuille
H = 28 ; d = 13 ; pds = 952
Inscription concernant le donateur ; moyenne garantie Paris 1809-1819 ; 1er titre Paris 1809-1819 ; poinçon de maître
Inscription (sur le pied d'un encensoir) : Donné par Mademoiselle Cecille Eude de Drumare en 1812 ; inscription (sur le pied de l'autre) : Donné par Demoiselle Caroline Le Cordier d'Epetagny et par Mr Mollieu Sous-Préfet en 1812 ; poinçon de garantie (sur le pied et la cheminée des 2 encensoirs, dans le chapeau d'un des 2) : Minerve tournée à droite ; poinçon de titre (sur la panse des 2 encensoirs, dans le chapeau d'un des 2) : Coq marchant vers la droite ; poinçon de maître (dans le couvercle des 2 encensoirs) : Losange horizontal, M.H. une aiguière.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
1er quart 19e siècle
1812
Ces encensoirs ont été réalisés par Marguerite Hoguet (veuve Pierre Paraud), entre 1811-12. Ils forment un ensemble avec la navette et la cuillère à encens (PM14003497). Le personnage principal et le plus facile à identifier est le Sous-Préfet de Pont-L'eveque : Jean-Jacques François Mollien, né au Mesnil-sur-Blangy (Calvados) le 11 juin 1754, et mort le 1er juillet 1821 (mais pas sur registres), fils de François Mollien et d'Anne-Catherine Lecomte, était propriétaire à Pont-l'Evêque. Elu, le 23 avril 1789, député du tiers aux Etats-Généraux par le bailliage de Rouen, il se fit peu remarquer dans l'Assemblée constituante, devint membre du directoire du district de Pont-l'Evêque, chef de bataillon de la garde nationale, et fut plus tard, en raison des relations de son père (voir plus bas) avec le premier Consul, appelé (5 floréal au VIII) au poste de sous-préfet de Pont-l'Evêque. Administrateur de la caisse d'amortissement 8 prairial an XII, il reçut, le 6 avril 1813, de Napoléon Ier, le cordon de grand-aigle de la Légion d'honneur. Il était marié avec Marie Agnès Le Cordier dont la mère vivait à Saint-Julien-sur-Calonne en 1802. La seconde donatrice est donc une personne de sa belle famille. Et la troisième personne, Cecille Eude de Drumare, plus compliquée à identifier : liée au château de Drumare à Surville près de Pont-l'Evêque ? Est-ce la Cécile Drumare qui chante en 1830 dans la chorale de Notre-Dame de Bon Secours à Trouville ? Sachant que visiblement l'orthographe n'est pas le fort de l'orfèvre… Epetagny ne pourrait-il pas être Etrepagny ?
Propriété de la commune
Inscrit au titre objet
2017/03/21 : inscrit au titre objet
Fiche CAOA et photographie manquantes à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Base des objets mobiliers protégés au titre des Monuments Historiques du Calvados, Conservation des antiquités et objets d'art, 2018 : 14OM52755.
14514-1-D077.JPG ; 14514-1-D078.JPG ; 14514-1-D079.JPG
Dossier individuel