Locomotive à vapeur
À voie normale ; Progrès (Le) ; 42030T3
Locomotive à vapeur, à voie normale, dite le Progrès, 42 030 T 3
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Chaillevette ; gare
17079
Anciennement région de : Poitou-Charentes
La Tremblade
Gare
Centre atelier du train touristique ; dépôt du chemin de fer touristique de la Seudre
Patrimoine ferroviaire
Locomotive à trois essieux moteurs. Dimensions non prises.
Oeuvre restaurée ; en service
Oeuvre restaurée à partir de 1983, plusieurs fois, puis en 2003 (dossier de restauration à la CRMH). Sa dernière restauration a permis à la locomotive de retrouver ses couleurs et son aspect d'origine.
Inscription concernant le fabricant, date ; plaque signalétique
Schneider ; 1891 ; le Creusot
Lieu d'exécution : Bourgogne, 71, le Creusot (usine)
Lieu d'origine : chemin de fer de Thizy à Saint-Victor
4e quart 19e siècle
1891
La locomotive à vapeur le Progrès a été construite en 1891 par les établissements Schneider au Creusot, sous le numéro 2503. C'est une locomotive typique du XIXe siècle, à trois essieux moteurs. Elle est la plus ancienne machine actuellement en service sur voie normale. Ligne touristique Le train des Mouettes ; Saujon-La Tremblade. Elle fut construite à l'origine pour la ligne allant de Saint-Victor-sur-Rhins à Cours, dans le Rhône, accompagnée de trois soeurs baptisées Avenir, Espérance et Trambouze. Economique et robuste, elle était dite mixte, pouvant tirer des voitures, ou tracter jusqu'à deux cents tonnes de marchandises. Des locomotives de ce type circulaient par centaines sur toutes les lignes de moyenne et faible importance. En avril 1961, l'arrivée des locomotives diesel annonce la fin de la vapeur sur la ligne Saint-Victor/Cours. Progrès est remisée sur une voie de garage en attendant d'être vendue à un ferrailleur. Un mois plus tard, les Ets Gouverneyre construit un abri pour ses locomotives, où elles vont rester durant vingt ans. La ligne Saint-Victor/Cours ayant fermée en 1969, il les revend en 1983 à l'Association du Chemin de fer touristique de la Seudre, pour une remise en service sur la ligne Saujon-La Tremblade. Trambouze est rapidement revendue pour financer des travaux sur Progrès. Transportée par la route, elle est ensuite remorquée au dépôt de Chaillevette, centre atelier du train touristique. La locomotive sera restaurée et entretenue à maintes reprises, mais constitue une trop lourde charge pour l'association. En 2002, conscient de la valeur historique et de l'attrait touristique que peut porter ce projet, le Conseil général de la Charente-Maritime décide d'acquérir les vingt et un kilomètres de la ligne ferroviaire Saujon-La Tremblade, ainsi que toutes ses gares. La locomotive est également achetée à l'association et restaurée en 2003. La ligne est dans un premier temps gérée par Veolia Traditions de 2004 à 2006 puis, à partir de 2008, le Conseil général choisit de confier de nouveau la locomotive aux bons soins d'une association, Trains et Traction.
Propriété du département
Classé au titre objet
1987/10/30 : classé au titre objet ; propriété du Conseil général de la Charente-Maritime.
Arrêté : locomotive.
Trougnou, Claudine (dir.), Patrimoine mobilier : 10 ans de protection et de restauration en Poitou-Charentes, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Poitou-Charentes, Poitiers, décembre 2011.
Sylvie Plet-Duhamel (assistante du conservateur des monuments historques de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Poitou-Charentes)
DOM ; ASSOCIATION
Dossier individuel