Fragment
Épitaphe
Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Dijon ; cathédrale Saint-Bénigne
21231
Cathédrale Saint-Bénigne
PA00112253
Contexte de découverte : lors de la création des couloirs autour de la chapelle Saint-Jean-Baptiste en 1890. Localisation originelle : au sol à l'extérieur du mur sud-est de la chapelle. Localisation actuelle : insérée dans le mur sud de la chapelle. Projet de destination : musée.
Taille de pierre
179 cm (L) x 44,5 cm (l) x 9 cm ép. environ ; volume 0,072 m3 ; poids estimé : 144 kg
Mauvais état de conservation
11e siècle ?
Cette dalle funéraire a été retrouvée lors des travaux d'aménagement des couloirs d'assainissement autour de la chapelle Saint-Jean-Baptiste en 1890. Elle se trouvait à l'extrémité sud-est de la chapelle, à proximité d'un grand sarcophage resté sur place (est-ce celui encore visible au fond du couloir sur et pris dans la maçonnerie?). Elle était complète mais brisée en sept morceaux recueillis par Charles Suisse (CACO 1889-1895 : LXIX). D'après Louis Chomton, elle marquait la tombe d'un moine inhumé sub stillicidio contre le mur sud-est de la chapelle. Les ossements avaient disparu. Elle porte l'inscription : HIC IACET TURPERICUS MONAC DEO ET HOMINIB : AMABILIS D OBIIT III NON IVLII IN SENECTUTE BONA VIVAT DOM, traduit par dom Chomton par "Ici repose Turpericus, moine qui mérita d'être aimé de Dieu et des hommes. Il mourut le troisième jour avant les nones de juillet (5 juillet) dans une vieillesse avancée. Qu'il vive en Dieu". Elle a été encastrée dans le mur sud de la cheplle peu de temps après sa découverte et selon souhait de la Commission des Antiquités (CACO 1889-1895 : LXXIII, Chomton 1900 : 75-76). Elle y est toujours aujourd'hui mais a subi quelques dégradations liées à l'humidité et au salpêtre qui effritent la pierre en périphérie. Cette épitaphe a longtemps semblé ancienne, M. Aubert et les rédacteurs de la notice dans la collection Corpus des inscriptions médiévale de la France médiévale la dataient de l'époque carolingienne (Aubert 1928 : 16-38), la CACO de la Renaissance carolingienne (CACO 1889-1895 : LXXII), mais Alain Rauwel y voit plutôt une inscription du XIe siècle (Rauwel 2000-2001 : 63).
Propriété de l'Etat
LA-013
Aubert M, 1928, "L'église Saint-Bénigne", Congrès archéologique de Dijon, p. 16-38 CACO, 1889-1895, "Compte-Rendu des travaux de la Commission Départemental des Antiquités de la Côet-d'Or du 1er août 1891 au 1er août 1892", Mémoires de la Commission des antiquités du département de Côte-d'Or, tome XII, années 1889-1895, p. LXVIII-LXXIII. Chomton L., 1900, Histoire de l'église Saint-Bénigne de Dijon, Dijon, Jobard, p. 75-76 Favreau R., Michaud J., Mora B., 1999, "Côte-d'Or", Corpus des inscriptions de la France médiévale, tome 20, p. 27-28 Rauwel A., 2000-2001, "Pour un corpus des isncriptions de Côte-d'Or antérieures à 1300. Corrigenda et addenda", Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d'Or, tome 39, p. 59-73.
Inventaire des collections lapidaires rédigé en 2021 par le Centre d’études médiévales Saint-Germain d’Auxerre pour la conservation régionale des monuments historiques de la région Bourgogne-Franche-Comté
Dossier individuel