ensemble du maître-autel : retable architecturé, tableau et son cadre : la Résurrection, 2 statues : saint Martial, saint Pardoux

Dénomination de l'objet

Retable ; tableau ; cadre ; statue

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Retable architecturé

Titre courant

Ensemble du maître-autel : retable architecturé, tableau et son cadre : la Résurrection, 2 statues : saint Martial, saint Pardoux

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Saint-Pardoux-d'Arnet ; église paroissiale Saint-Pardoux

N° INSEE de la commune au moment de la protection

23226

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Limousin

Canton

Crocq

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Pardoux

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Choeur

Catégorie technique

Menuiserie ; peinture ; sculpture

Structure et typologie

Rectangulaire vertical

Matériaux et techniques d'interventions

Pierre : taillé, peint, polychrome, doré, faux marbre ; toile (support) : peinture à l'huile

Description matérielle

Le retable est constitué de trois travées scandées par quatre pilastres : le panneau central est orné d'un tableau, les panneaux latéraux de deux niches abritant deux statues. L'ensemble est couronné d'un entablement cintré. Le registre supérieur est décoré d'une peinture en trompe-l'oeil.

Indexation iconographique normalisée

La Résurrection ; saint Martial ; saint Pardoux ; ornement végétal (feuillage, fleur) ; ornement architectural (pilastre, chapiteau corinthien) ; trophée liturgique

Description de l'iconographie

Les deux statues occupant les niches représentent chacune un saint évêque. Debout sur une base, saint Martial, vêtu d'une tunique que recouvre une chape et portant l'étole et la croix pectorale, est coiffé d'une mitre ornée d'une colombe ; il tient de sa main droite, la crosse, et de sa main gauche, un livre qu'il lit. Egalement debout sur une base, saint Pardoux, vêtu d'une tunique que recouvre une chape, est coiffé d'une mitre ; il tient de sa main gauche, la crosse, et de sa main droite, fait un geste de bénédiction. Le cadre du tableau est agrémenté de feuilles d'acanthe. Le tableau représente la Résurrection. Le Christ vêtu du linceul s'élève au-dessus de son tombeau ouvert au milieu des quatre soldats, soudainement réveillés et surpris par cette scène. A l'angle gauche du tableau est assis sur le tombeau vide l'ange qui contemple le Christ.

Dimensions normalisées

Retable : h = 600 ; la = 607. Tableau : h = 236 ; la = 122. Cadre : l = 11. Statue : h = 174 ; la = 80 (saint Martial) ; la = 60 (saint Pardoux).

État de conservation (normalisé)

Mauvais état

Précisions sur l'état de conservation

Écaillages ; trous d'envol ; infestation : attaque xylophage active ; statues : doigt main droite de saint Martial, doigt main gauche de saint Pardoux ; redoré, repeints, collages ; craquelures ; lacunes (cadre : moulure inférieure) ; toile distendue ; déchirures

Inscription

Signature

Précisions sur l'inscription

Signature en bas à gauche du tableau en capitales : DE LA SEIGLIERE. La signature n'est plus visible.

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Auteur du projet

André Jean = frère André (d'après, peintre)

Etape de création

Copie

Siècle de création

18e siècle

Description historique

D'après les registres paroissiaux, l'église a été reconstruite au 18e siècle, après 1762, et consacrée en 1775. Ce tableau de retable a été réalisé par le peintre-cartonnier La Seiglière au 18e siècle, d'après une copie du tableau de la Résurrection de frère André. La signature n'est plus visible ; lors de l'inventaire de 1906, l'ensemble du maître-autel est mentionné : le tableau est signalé en mauvais état et 'portant une signature illisible'. Lors de la reconstruction, l'édifice a probablement fait l'objet d'un réaménagement comprenant l'installation d'un nouveau mobilier dans le sanctuaire ; le tableau pourrait alors avoir été réalisé dans le 3e quart du 18e siècle. Les deux statues, en pendant, stylistiquement semblables, proviennent du même atelier. Les inscriptions sur les socles des statues sont tardives, après 1981, mais correspondent à leur appellation dans l'inventaire de 1906. Ce dernier précise qu'elles 'ont été offertes par la famille Malgat des Bussières'.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2010/06/24 : inscrit au titre objet

Numéro de l'arrêté de protection

2010174-01

Référence(s) de publication(s)

LACROCQ Louis, Les églises de France - Creuse, Paris, 1934, p. 158 ; MONTESSUS DE BALLORE LECOINTRE Simone (de), Retables et tabernacles des 17e et 18e siècles dans les églises de la Creuse, Paris : Nouvelles éditions latines, 1988, p. 131 ; RIVET Adrien, 'Procès-verbal : reconstruction de l'église de Saint-Pardoux-d'Arnet', MSSNAC, 1935, 26 (1er), p. 12 ; RIOU Charlotte, 'Une famille de peintres-cartonniers aubussonnais : les de La Seiglière', MSSNAC, 2001, 47, p. 594-595

Sources d'archives et bases de données de référence

A.D. Creuse, 2Q/014 : Inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale de Saint-Pardoux-d'Arnet, 1906 ; dossier inventaire topographique, inventaire du plateau de Millevaches, SRI Limousin, 1981

Photographies liées au dossier de protection

Géraldine Thévenot, CG 23 / CAOA, 2009

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du récolement

2007

Date de rédaction de la notice

2010