Lunette astronomique ; instrument astrométrique
Lunette méridienne ; cercle méridien
Lunette astronomique et instrument astrométrique : cercle méridien
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 41 bis avenue de l'observatoire ; observatoire
25056
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 41bis
Observatoire
IA25000379 ; PA25000047
Pavillon de la méridienne
Astronomie
Instrument spécialisé ; fonctions combinées
Fonte de fer ; laiton ; verre ; bois ; aluminium ; tissu ; métal ; argent ; fer ; cuir
Cercle méridien, fonte de fer, laiton, verre, avec ses accessoires : - chariot de retournement Gautier, fonte de fer, acier - micromètre Gautier, laiton, verre, avec système d'éclairage pour fils brillants ou noirs - oculaire nadiral Gautier, aluminium, verre - coffret d'accessoires avec 2 oculaires triples de Gruey construits par Gautier, laiton, verre, boîte en bois - appareil à flexion de Loewy construit par Gautier ; appareil : laiton et verre ; boîte : bois et matériau textile - niveau suspendu avec sa potence construit par Gautier, laiton, fer, verre - 2 lunettes de collimation et leurs supports, laiton, acier, verre - bain de mercure fixe, métal, bois pour la trappe - régulateur astronomique Fénon n° 30, laiton, verre, acier, argent, aluminium, bois - baromètre Tonnelot n°2499, laiton, argent, verre, bois pour le support fixé au mur - siège de l'observateur, fer, bois, cuir - échelle, bois - escabeau pour ouvrir et fermer les trappes méridiennes, bois - escabeau pour les observations nadirales, bois Destiné à l'astrométrie (science de la position des astres), le cercle méridien, qui combine une lunette et un cercle gradué positionnés précisément dans le plan nord-sud, est associé à une horloge de précision. La lunette permet d'observer les astres au moment de leur passage dans le plan méridien, passage résultant du mouvement de rotation de la terre sur elle-même en un jour. L'horloge permet de repérer cet instant et le cercle gradué indique la hauteur au-dessus de l'horizon de l'astre observé (tous les astres visibles en un lieu donné passent au moins une fois par jour dans le plan méridien de ce lieu, les étoiles les plus proches du pôle - appelées circumpolaires - y passent deux fois). Les deux quantités obtenues à l'aide du cercle méridien (l'instant de passage et la hauteur de l'astre) permettent de calculer la position de l'astre observé sur la voûte céleste. Inversement, l'observation du passage au méridien d'un astre dont on connaît déjà la position permet d'obtenir la "correction d'horloge", donc de "fabriquer" le temps. A Besançon, c'est pour cette dernière fonction que l'instrument fut acquis.
Cercles de mesure : d = 100 ; lunette : l = 237, d = 19 ; axe est-ouest : l = 256, h = 200 Chariot : h min = 176 ; l = 192 ; la = 117 ; ; écartement rails : 110 Micromètre : l = 45 ; la = 45 Oculaire nadiral : l = 19 ; d = 2,5 Coffret d'accessoires : h= 7, la = 32,5, pr = 27 (boîte en bois) : d = 3,5 (petit oculaire triple) ; d = 5 (grand oculaire triple) Appareil à flexion de Loewy : boîte : h = 29,5, la = 55, pr = 29 ; instrument : d = 25 (disques), écartement entre les disques : 47,5, d = 8 (optique central) Niveau suspendu : h = 64 ; l = 133 ; la = 40 2 lunettes de collimation : l = 110 ; d = 8 (objectif) ; distance focale = 100 ; positionnement du collimateur avec le centre du cube de la lunette = 400 Bain de mercure fixe : l = 53,5 ; la = 47,5 (ouverture de la trappe) Régulateur astronomique Fénon n° 30 : h = 142, la = 35, pr = 18,5 (coffre) ; d = 20 (cadran) Baromètre Tonnelot : h = 95 Siège de l'observateur : l = 150 ; la = 45 ; h = 47 (en position allongée) Echelle : h = 600 ; la = 45 Escabeau pour ouvrir et fermer les trappes méridiennes : h = 600 ; l = 250 ; la = 95 ; Escabeau pour les observations nadirales : h = 310 ; h = 250 (plateforme) ; l = 183 ; la = 69
Manque
Il manque peut-être le bain mobile de mercure.
Graduations (gravées, sur l'oeuvre)
Graduations sur les deux cercles de 5' en 5'.
Lieu d'exécution : Île-de-France, 75, Paris
4e quart 19e siècle
1885
La lunette méridienne est commandée en 1881 au constructeur mécanicien Paul Gautier, dont l'atelier parisien (créé en 1876) avait repris les activités des maisons Secrétan et Eichens (avant d'ouvrir sa propre fabrique, Wilhelm Eichens avait été le maître d'apprentissage du jeune Gautier dans l'atelier de Marc Secrétan). De son installation en septembre 1885 à 1888, Louis-Jules Gruey et ses collaborateurs mesurent les erreurs de division des cercles ; ces mesures ont été reprises par Raoul Goudey et Léon Varchon en 1930 et les erreurs de flexion étudiées par Paul Brück jusqu'en 1922. Un micromètre à fil mobile système Repsold est installé en 1903 puis remplacé en 1929 par un micromètre impersonnel, utilisé jusque dans les années 1970. L'automatisation des mesures en ascension droite est réalisée par Marc Sauzéat de 1969 à 1973. Ce cercle méridien a été utilisé à partir de 1886 de nuit pour l'observation du passage des étoiles fondamentales et des grosses planètes, et de jour pour l'observation du passage d'étoiles brillantes et de planètes. Il a servi également à l'observation du passage des étoiles circumpolaires. Lorsque la détermination du temps s'est affranchie des observations astronomiques, l'instrument a été utilisé à l'élaboration de catalogues de position d'étoiles. Dans les années 1980, à la fin du dernier programme d'observations, il a été remis dans son état d'origine afin de devenir un objet de musée. (texte repris de la notice Inventaire).
Propriété de l'Etat
Classé au titre objet
2019/02/04 : classé au titre objet
Cette lunette méridienne de Paul Gautier fait partie de la dotation initiale de l'observatoire, dont elle constitue l'instrument « iconique ».
À signaler
Dossier individuel