Horloge
Régulateur astronomique
Dite la Princesse
Horloge astronomique Fénon n° 45 dite la Princesse
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 41 bis avenue de l'observatoire ; observatoire
25056
Anciennement région de : Bourgogne
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 41 bis
Observatoire
IA25000379 ; PA25000047
Pavillon de la méridienne
Astronomie
Laiton ; fonte de fer ; acier ; verre ; acajou ; plomb ; argent
Ce régulateur astronomique temps sidéral à corps carré et trois cadrans annulaires est monté sur une lourde plaque de fonte munie de trois vis calantes. Il est protégé par une cage à vitres biseautées sur la face avant et les trois côtés. Le mouvement à deux corps de rouages, monté entre deux platines en laiton, est muni d'un système d'échappement à ancre à coup mort (système Reid ?) et le régulateur possède un remontoir. Les secondes sont portées en chiffres arabes sur le grand cadran annulaire, les minutes également en chiffres arabes sur le petit cadran supérieur (à 12 h) et les heures en chiffres romains sur le deuxième petit cadran annulaire (à 6 h). Le fond carré qui porte les cadrans est en laiton moucheté. L'horloge a gardé ses deux poids cylindriques, avec poulies et vis de montage, mais le balancier et la caisse en acajou ont été conservés à part. Munie de deux poignées en métal chromé, cette dernière est vitrée sur la face avant et à la partie supérieure des côtés, chacun ouvert d'une petite porte à sa partie inférieure. On retrouve les points de fixation de l'horloge dans le fond de la caisse, ainsi qu'une échelle graduée en métal argenté qui permettait de mesurer l'amplitude du balancier.
Caisse : h = 133, la = 35, pr = 21 ; horloge : h = 117, la = 21, pr = 15 ; cadran : l = 31 ; poids cylindriques : l = 28.
Inscription concernant le fabricant (gravée, sur l'oeuvre) ; inscription concernant le lieu d'exécution (gravée, sur l'oeuvre) ; inscription technique (gravée, sur l'oeuvre) ; numéro de série (gravé, sur l'oeuvre) ; graduations (gravées, sur l'oeuvre)
Inscription gravée sur le mouvement : AUGTE FENON A PARIS / N° 45. Inscriptions techniques : chiffres romains de I à XII gravés sur le petit cadran inférieur (à 6 h), chiffres arabes de 10 à 60 avec graduations à l'unité de 1 à 60 gravés sur le petit cadran supérieur (à 12 h), chiffres arabes de 5 à 55 avec graduations à l'unité de 1 à 60 gravés sur le grand cadran annulaire des secondes. Graduations gravées sur l'échelle en métal argenté : de 0 à 100, de 10 en 10 avec division à l'unité.
Lieu d'exécution : Île-de-France, 75, Paris
4e quart 19e siècle
Auteur en 1884 d'une horloge similaire (n° 38) pour l'observatoire de Marseille (PM13002283), Auguste Fénon installe en 1892 celle portant le n° 45 à Besançon dans le pavillon de la bibliothèque. Cette horloge temps sidéral devient la pendule directrice de l'établissement : elle synchronise les régulateurs Fénon n° 113, 114 et 115, respectivement en service dans la coupole de l'altazimut et dans les salles d'observation du coudé et du méridien (elle synchronisera aussi le régulateur Fénon n° 120, attaché à la lunette équatoriale droite). En 1903, suite à la réorganisation voulue par le nouveau directeur Auguste Lebeuf, le contrôle des pendules du service de chronométrie est placé dans la salle sud-est du pavillon de la méridienne. L'horloge y est alors transférée, avec la pendule temps moyen Leroy n° 16419. Toutes deux sont installées sur un pilier ajouté dans le sous-sol, afin de garantir une meilleure stabilité, et enfermées dans des armoires à régulation thermique. La "Princesse"' sera maintenue en activité jusqu'à l'installation progressive des horloges à pression constante dans les années 1930. Son auteur, Auguste Fénon (1843-1913), a dès l'âge de 11 ans été apprenti chez son père horloger avant de devenir l'élève de Winnerl, horloger attitré de l'observatoire de Paris, chez lequel il a dirigé la fabrication des chronomètres de marine. Distingué par sa pendule de précision en 1878, il a ensuite construit des régulateurs astronomiques pour les observatoires de Bordeaux, Toulouse, Nice, Besançon, Marseille, La Plata, etc. De 1892 à son départ en retraite au début de 1912, il a été directeur de l'école d'horlogerie de Besançon, nationalisée en 1891, poste que lui a recommandé Gruey. (texte repris de la notice Inventaire).
Propriété de l'Etat
Classé au titre objet
2019/02/04 : classé au titre objet
Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
À signaler
Dossier individuel