Instrument de mesure du temps ; instrument d'enregistrement
Chronographe
Gautier
Chronographe Gautier
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 41 bis avenue de l'observatoire
25056
Anciennement région de : Bourgogne
Besançon nord-ouest
Bouloie (la)
Observatoire (avenue de l') 41bis
IA25000380 ; PA25000047
Sous-sol dU pavillon de la méridienne
Astronomie
Fonctions combinées
Laiton ; acajou ; fonte de fer ; acier
Ce chronographe imprimant électrique à deux bobines est fixé sur un socle en fonte. Il possède un système d'enregistrement sur papier à picots, à six rangées de chiffres, avec deux emplacements de bobines à droite (pour le papier blanc et pour la papier carbone). A l'intérieur du boîtier, l'entraînement par poids a été remplacé par deux moteurs électriques. Un système de régulation thermique à ampoule, aujourd'hui disparu, a également été ajouté à une date indéterminée, afin d'améliorer le fonctionnement de l'appareil. L'alimentation électrique était complexe : courant continu de 8 à 12 V pour les électro-aimants, courant alternatif de 110 V à 50 Hz pour le système d'entraînement et courant alternatif ' à la fréquence de 1000 cycles par seconde sidérale pilotant l'indication de l'heure sur l'appareil (autrefois fourni par un garde-temps à quartz Belin).
La = 44 ; h = 25 ; pr = 33
Oeuvre restaurée
L'appareil a été restauré et remis en état de fonctionnement en 2005-2006.
Inscription concernant le fabricant (gravée, sur l'oeuvre) ; inscription concernant le lieu d'exécution (gravée, sur l'oeuvre) ; date (gravée, sur l'oeuvre)
Inscription gravée sur l'oeuvre : P. GAUTIER / PARIS - 1905.
Lieu d'exécution : Île-de-France, 75, Paris
1er quart 20e siècle
1905
Muni d'un enregistreur à picots sur bande de papier comme les chronographes Secrétan et Prin, cet appareil acquis par le Ministère de l'Instruction publique est installé à l'observatoire en 1906 et, sans doute dès cette date, mis au service de la méridienne, associé au régulateur astronomique Fénon n° 115. L'année suivante, sa marche est améliorée par le remplacement des piles Leclanché par des accumulateurs. Le système moteur est modifié au début des années 1950, lors d'une adaptation de l'appareil à la chronométrie de précision : Louis Genoux, assistant à l'observatoire, substitue au mécanisme d'horloge un entraînement électrique, utilisant une roue phonique des Etablissements Edouard Belin. Le remplacement du couvercle en bois par un autre en tôle date peut-être de cette époque, de même que l'ajout d'un système de régulation thermique. Le chronographe, remis en état de fonctionnement par Guillaume Rapp lors de sa restauration en 2005-2006, est signé Paul Gautier, constructeur mécanicien qui a ouvert un atelier à Paris en 1876 et pris, en 1881, la suite de Wilhelm Eichens (Eichens débuta chez Marc Secrétan, où il fut le maître d'apprentissage de Gautier, avant de s'établir à son compte en 1866, au 113 rue d'Enfer, actuelle rue Henri Barbusse). A sa mort en 1909, son atelier au 56 boulevard Arago sera repris par un de ses ouvriers, Georges Prin. (texte de la notice Inventaire)
Propriété de l'Etat
Classé au titre objet
2019/02/04 : classé au titre objet
À signaler
Dossier individuel