POP

Plateforme ouverte du patrimoine

statue : Saint évêque

Désignation

Dénomination de l'objet

Statue

Titre courant

Statue : Saint évêque

Localisation

Localisation

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Saint-Béat-Lez ; église Saint-Béat-Saint-Privat

N° INSEE de la commune au moment de la protection

31471

Canton

Bagnères-de-Luchon

Nom de l'édifice

Église Saint-Béat-Saint-Privat

Référence Mérimée de l'édifice

PA00094446

Description

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : peint (polychrome)

Indexation iconographique normalisée

Saint ; évêque

Description de l'iconographie

L'évêque est représenté bénissant de la main droite, assis sur un siège mouluré et garni d'un coussin. La position de la main gauche laisse penser à la présence d'une crosse, insigne du pouvoir épiscopal aujourd'hui disparue (avant restauration, il tenait une crosse en métal manifestement plus récente et inadaptée en taille). Coiffé d'une mitre, l'évêque porte une chasuble sur une aube, des gants et un manipule sur l'avant-bras gauche.

Dimensions normalisées

H = 70 ; la = 25 ; pr = 20

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

Aujourd'hui, seuls le visage et les cheveux conservent une polychromie, le reste de la sculpture ayant été décapé puis verni. Oeuvre restaurée en 2020 par Marie de Beaulieu.

Historique

Siècle de création

14e siècle

Description historique

La documentation conservée ne permet pas de documenter plus avant la provenance de cette œuvre. De même, nous ignorons la date de son entrée dans les collections du trésor de l'église. Suite à l'inondation dévastatrice de 2013, ces collections ont été mises à l'abri dans les réserves du Musée Massey de Tarbes, où elles se trouvent encore aujourd'hui dans l'attente du réaménagement de la salle du trésor de Saint-Beat. La restauration du Saint évêque réalisée en 2020 par Marie de Beaulieu a néanmoins permis de déterminer que la statue a été exposée au feu, aux attaques d'insectes xylophages et qu'elle a subi un ou plusieurs décapages méthodiques, la polychromie d'origine étant de fait très partiellement conservée. L'étude stratigraphique a également révélé deux repeints. La barbe, les cheveux et une partie de la chasuble s'avéraient dorés à la feuille d'or alors que le reste des vêtements pouvait associer le rouge, l'orange et une polychromie mariant or et argent (motifs sur la chasuble ?). La sculpture appartient à une typologie d'évêques assis, datés du XIVe siècle, répertoriée également en Val d'Aran (Espagne) et notamment au Museu Nacional d’Art de Catalunya de Barcelone. En Haute-Garonne, la comparaison peut être établie avec un Saint (visiblement transformé par la suite en Pape) intégré à la fin du XVIIe siècle dans le retable de la chapelle Saint-Pé-la-Moraine de Garin. Il a été proposé de rattacher ces œuvres à la production d'un possible atelier de sculptures, récemment identifié et en cours d'étude, autour de la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges (Vierges à l'Enfant, Saints et Saintes). (source : présentation d'Isabelle Sourroubille, conservatrice déléguée des antiquités et objets d'art en Commission régionale du patrimoine et de l'architecture).

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2021/12/21 : inscrit au titre objet

Précisions sur la protection

Commission régionale du patrimoine et de l'architecture du 02/11/2021.

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel