onze toiles peintes du salon de musique

Dénomination de l'objet

Garniture architecturale (11)

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Toiles peintes

Appellation d'usage

Du salon de musique

Titre courant

Onze toiles peintes du salon de musique

Localisation

Occitanie ; Hérault (34) ; Agde ; villa dit château Laurens

N° INSEE de la commune au moment de la protection

34003

Canton

Agde

Nom de l'édifice

Villa dit château Laurens

Référence Mérimée de l'édifice

PA00135387

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Salon de musique (éléments déposés et mis en réserve)

Catégorie technique

Peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Toile : peinte (crayon, pastel, craie, détrempe)

Description matérielle

Onze panneaux sous la forme de grands lés de toile de type fibre de jute, mesurant à l'origine plus de 5m de haut sur 2 à 3 m de large selon les emplacements, rehaussées d'un mélange de crayon, pastel, craie et détrempe posés sans préparation ni vernis.

Dimensions normalisées

H = 520 ; la = 310 (approx.)

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Auteur du projet

Toorop Jan (d'après, peintre) ; Denis Maurice (d'après, peintre) ; Redon Odilon (d'après, peintre)

Etape de création

Copie

Siècle de création

1er quart 20e siècle

Année de création

1900

Description historique

Vers 1900 (?). Construit à la fin du 19e siècle, le salon de musique de la villa Laurens était orné de lambris, peintures murales et toiles monumentales qui prenaient place entre les vitraux et étaient marouflées sur les murs. Ces panneaux recevaient des décors inspirés d'œuvres d'artistes célèbres des mouvements symbolistes et nabis. Elles reprennent des compositions connues de Jan Toorop (Le Désir et l'Assouvissement et Fatalité, datées de 1983), lithographies de Maurice Denis (illustrations pour Le Voyage d'Urien d'André Gide parues en 1893, et dessins préparatoires pour L'Imitation de Jésus Christ en 1903) et une gravure d'Odilon Redon (pour La Tentation de saint Antoine de Gustave Flaubert en 1896). Les toiles ont été réalisées par le peintre Eugène Dufour sur commande d'Emmanuel Laurens, sans doute au début du 20e siècle, peut-être dès 1900 pour certaines. En raison de leur mauvais état de conservation (la dégradation étant estimée à 80% de la surface), les toiles marouflées ont été déposées des murs en 2003 et stockées sur place (Atelier Belin, Toulouse) ; une des toiles (n°7, L'Imitation de Jésus Christ) a fait l'objet d'une dérestauration en 2007 dans le cadre d'une travée test (Atelier d'Assalit, sous la maîtrise d'œuvre de D. Larpin, ACMH) ; elles ont ensuite bénéficié en 2012 d'un constat d'état de l'ensemble des toiles puis d'une mise en conservation sur rouleau (Atelier Amoroso-Waldeis), et sont actuellement stockées dans les bureaux de la villa dans l'attente d'un programme de conservation-restauration. Leur emplacement est depuis 2015 occupé par des œuvres d'art contemporain réalisées dans le cadre d'une commande publique (Blow Up des artistes plasticiens Ida Tursic et Wilfried Mille). Bien qu'étant présentes lors du classement de l'immeuble et étant intrinsèquement liées à l'aménagement du salon, les toiles n'ont pas vocation à réintégrer à court ni moyen terme cet espace, justifiant une proposition de protection au titre objet.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Typologie de la protection

Inscrit au titre objet

Date et typologie de la protection

2024/07/11 : inscrit au titre objet

Précisions sur la protection

Commission régionale du patrimoine et de l'architecture du 19/03/2024.

Référence(s) de publication(s)

"Amoroso Danièle, Etude préalable à la restauration des toiles peintes du salon de musique, dactylographié, DRAC-CRMH, 2012. Palouzié Hélène (dir.), La villa Laurens d'Agde et le renouveau du salon de musique, Montpellier, DRAC Languedoc-Roussillon, collection Duo, 2015, 92 p. Félix Laurent, Palouzié Hélène (dir.), Château Laurens. La splendeur retrouvée, Paris, Editions Le Cherche Midi, 2023, 190 p."

Sources d'archives et bases de données de référence

Fiche rédigée par Nicolas Bru, CMH.

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel