Tableau ; cadre
EHM13
Physionotrace
Tableau et son cadre : portrait (physionotrace) de Julie-Perrine Constantin de la Lorie, marquise de Contades-Gizeux
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Gizeux ; château de Gizeux
37112
Anciennement région de : Centre
Château de Gizeux
PA00097766
Salon des dames
Estampe ; sculpture
Circulaire
Papier (support) : eau-forte ; bois : taillé, peint, doré
Portrait : femme (en buste, de profil)
Cadre : d = 9,5 cm.
Signature ; inscription donnant l'identité du modèle
A la base du sujet : Chrétien, inv. du physionotrace, rue St Honoré, vis-à-vis l'oratoire, N° 45 et 133 à Paris. Au revers : Julie-Perrine Constantin de la Lorie, marquise de Contades-Gizeux.
Constantin de la Lorie Julie-Perrine, marquise de Contades-Gizeux (modèle)
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
4e quart 18e siècle
L'instrument du physionotrace a été inventé en 1786 par Gilles-Louis Chrétien.
Propriété privée
Classé comme un ensemble historique mobilier
2019/06/20 : classé comme un ensemble historique mobilier
L'arrêté n° 008 du 20/06/2019 porte classement d'un ensemble historique mobilier grevé d’une servitude de maintien dans les lieux (PM37001629). 2011/07/29 : classé au titre objet
2011-056
L'invention de Chrétien mécanisa le dessin du contour du portrait de profil par l'usage d'un pantographe équipé d'un oeilleton de visée. En bougeant l'illeton, on faisait bouger un crayon qui dessinait le profil du sujet. Le portrait grandeur nature, appelé 'grand trait', était réalisé en quelques minutes et pouvait être colorié aux pastels par un dessinateur. Si le client le désirait, il était possible de réduire avec un autre pantographe le portrait et de le graver sur une plaque de cuivre à l'eau-forte et d'en tirer une douzaine, pour un prix extrêmement modique. Les portraits gravés portaient le nom et l'adresse de l'opérateur ; ils pouvaient également mentionner le nom du modèle, mais la plupart sont anonymes. Ces gravures pouvaient aussi être imprimées en couleurs ou coloriées à la main. Par extension, on appelle physionotrace aussi bien l'appareil, le 'grand trait' ou les portraits gravés ad vivum.
CRMH ; DOM
Dossier individuel
2008
2011