Ancre
Articulée
Ancre articulée
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Rive-de-Gier ; château du Mouillon
42186
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Rive-de-Gier
Château du Mouillon
PA00135649
Salon
Patrimoine maritime
Bronze ; matériau textile ; bois : taillé, doré
Prototype d’ancre aux bras articulés, destinée à résister au mouvement du ressac.
H = 40 ; la = 27
4e quart 19e siècle
1899
Ancre mise au point par les ingénieurs de l’usine Marrel. Brevet déposé au nom de Marrel frères. Les frères Marrel ont étudié avec M. Ribesc à La Ciotat (vers 1870-1874 ?), une ancre utilisée sur les paquebots sans jas (sans barre transversale pour la prise verticale des pattes de l’ancre sur le fond), tirée par la chaîne elle est entrainée dans l’écubier (conduit dans la coque d’un bateau servant à faire passer la chaîne de l’ancre) dont l’orientation et la longueur permettent de recevoir et de la stocker sans utiliser d’autre moyens de manutention. Construite en acier doux, cette ancre a des bras munis de pattes (pièce triangulaire de chacun des bras de l’ancre) qui oscillent librement autour de la verge (tige reliant les pattes à l’anneau sur lequel s’amarre la chaîne) et mordent le fond toutes deux ensemble. La longueur des bras est des deux-tiers de celle de la verge. En 1899, les frères Marrel essaient une ancre articulée dont le tracé a été modifié en 1907 et 1908 avant que son emploi devienne réglementaire comme ancre de bossoir de la Marine. Les cuirassés d’escadre type Danton recevaient trois ancres principales Marrel de 8500 kgs.
Propriété privée
Inscrit au titre objet
2008/09/10 : inscrit au titre objet
Ensemble mobilier protégé dans liste « Epoque 1 : le règne de Jean-Marie Marrel (1848-1913) ».
Arrêté n°370.
Fiche CAOA et photographie manquante à la MPP. Se renseigner auprès de la Conservation des antiquités et des objets d'art.
Dossier individuel