Bateau de charge maritime
Trois-mâts barque ; antillais ; bateau école
Belem, Giorgio Cini, Fantôme
Bateau de charge puis bateau école (trois-mâts barque, antillais) : Belem, ex Giorgio Cini, ex Fantôme dit Le Belem
Pays de la Loire ; Loire-Atlantique (44) ; Nantes ; port
44109
Nantes
Port
Port
Patrimoine maritime
Acier
Coque en métal, acier riveté.
L h. t. = 58 m ; l coque : 51 m ; la = 8,80 m ; creux : 4,90 m ; jauge brute : 551,63 tx ; tirant d'eau : 4,57 m
En état de marche ; oeuvre restaurée
Restauré. Apte à la navigation (L. Fournier, 2013) Proue et poupe restaurées par les Ateliers de la Chapelle, Julia Becker et Claire Tard-Ternisien en 2019. Oeuvre restaurée entre 2022 et 2023 par l'entreprise Eiffage.
Inscription
Inscription concernant l'appellation : BELEM
Lieu de fabrication : Pays de la Loire, 44, Nantes-Chantenay-sur-Loire
4e quart 19e siècle
1896
Trois-mâts barque construit en 1896 par les Chantiers Adolphe Dubigeon à Chantenay-sur-Loire près de Nantes, pour l'armateur Fernand Crouan ; il est affecté à la ligne du Brésil en relation avec le port de Parà ou Belem auquel il doit son nom ; du Brésil il rapporte du cacao pour les chocolateries Menier et des Antilles du rhum et du sucre. Vendu à plusieurs reprises, d'abord en 1907 à Demange Frères de nantes puis en 1909 à l'armement nantais Fleuriot et Cie et au duc de Westminster le 11 février 1914. Son nouvel armement à la plaisance entraîne d'importantes modifications réalisées au chantier Camper et Nicholson à Gosport. Il est alors doté de 2 moteurs et de 2 hélices et subit d'importantes modifications (surélévation de la dunette entourée de balustres, construction d'un faux pont dans l'ancienne cale, aménagement de cabines et d'un rouf). Il est vendu en 1921 au brasseur irlandais A.E. Guiness qui le rebaptise Fantôme II. Désarmé à Cowes pendant la Seconde Guerre mondiale, il est vendu en 1951 à la fondation italienne Cini de Venise pour service de voilier-école sous le nom de Giorgio Cini. Il est regréé alors en trois mâts goélette. En 1971, il est cédé pour une lire symbolique aux carabiniers italiens quie le cède à un chantier de Venise pour le remettre en état. Il retrouve son gréement de trois mâts barque. il est racheté enfin par la France en 1979, par l'Union Nationale des Caisses d'Epargne de France et revient à Toulon puis à Brest grâce au soutien logistique de la Marine nationale. Il est cédé 2 ans plus tard à la fondation Belem créée en 1980 (nombreux travaux de restauration de 1988 à 1990 puis de 1992 à 1995).
Propriété privée
Classé au titre objet
1984/02/27 : classé au titre objet
Liste départementale : navire de commerce ?
Propriétaire en 2013 : Fondation Belém/Caisse d'Epargne.
Le Petit Perroquet, 1978, n°23, p. 59-61 ; Gosse, Luc-Olivier, Belem ou le destin d'un navir, Grenoble, ed. Terre et Mer, 1984, 221 p. ; Le Belem fait peau neuf, Chasse Marée, 1990, n°49, p.52-55 ; Belem, patrimoine restauré en Pays de la Loire, n°2, Nantes, Ministère de la Culture, CRMH, 1993 ; Hillion, Daniel, Le Belem, histoire d'un grand voilier nantais, Chasse-Marée, 1996, n°100, p. 24-37 ; Abranson, Erik C., Beken de Cowes, les grands voiliers du Monde, Paris, Albin Michel, 1995, p. 44-45.
SRI (934479 V, VA A 934489 V, VA;934490 X, XA A 9344182 X, XA)
Dossier individuel
1993