statue : masque de louis XIV en soleil

Dénomination de l'objet

Statue

Appellation d'usage

De louis XIV en soleil

Titre courant

Statue : masque de louis XIV en soleil

Localisation

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Orléans ; cathédrale Sainte-Croix

N° INSEE de la commune au moment de la protection

45234

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Centre

Canton

Orléans

Nom de l'édifice

Cathédrale Sainte-Croix

Référence Mérimée de l'édifice

PA00098836

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Dans le transept sud de la cathédrale, accroché sur un pilier proche du transept est.

Catégorie technique

Sculpture

Matériaux et techniques d'interventions

Bronze ; patine

Description matérielle

Moulage du soleil rayonnant en bronze patiné, reproduisant les traits de Louis XIV qui orne, à l'extérieur, le centre de la rose du transept sud de la cathédrale. Bronze patiné (et non doré pour le différencier de l'original).

Indexation iconographique normalisée

Tête ; Louis XIV ; rayons lumineux

Dimensions normalisées

D = 130

Etape de création

Copie

Siècle de création

21e siècle

Description historique

Copie datant du XXIe siècle, réalisée à l'initiative de Frédéric Aubanton, alors architecte des bâtiments de France, conservateur de la cathédrale, à l'occasion de la restauration de l'original. A la fin du XVIIe siècle, quatre soleils de bronze doré figurant le roi en Apollon – et non deux comme aujourd'hui – ornaient les façades intérieures et extérieures des deux transepts (centre des roses). Ils étaient associés à la devise du monarque (Nec pluribus impar) et au millésime 1679. D'après Chenesseau,1925 : L'assemblée administrative du département du Loiret délibéra dés le 28 août 1792 pour la disparition des emblèmes de la féodalité. Cela n'eut d'abord d'effet que sur le massif occidental. Le décret de la Convention du 1er août 1793 entraîne leur disparition des façades de la croisée. L'hiéroglyphe Nec pluribus impar (selon une correspondance révolutionnaire de 1794) a alors disparu : ses lettres et ses chiffres de bronze allèrent rejoindre divers débris dans un magasin de l'église. Selon Chenesseau encore : il ne paraît pas que les soleils de bronze à l'effigie de Louis XIV aient été descendus. Aucun document ne relate l'enlèvement à l'intérieur de l'église, des soleils et des inscriptions qui faisaient pendant à ceux de dehors ; mais il est probable que leur disparition date de cette époque. C'est en 1822, lors des travaux de restauration de Sainte-Croix, que la devise et la date (avec une erreur : 1706 au lieu de 1679) ont été rétablies.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Référence(s) de publication(s)

Chenesseau, Georges, Monographie de la cathédrale d'Orléans, René Houzé libraire, Orléans, 1925.

Sources d'archives et bases de données de référence

Inventaire Hélène Lebédel-Carbonnel (conservateur des monuments historiques Centre-Val de Loire), 2014 : fiche n° 109

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du récolement

2014